La Revue Internationale de Criminologie et de Police Technique et Scientifique (RICPTS) a été l’organe officiel de l’Association Internationale des Criminologues de Langue Française de 1986 à 2022.
Consacrée d’une part à la criminologie, c’est-à-dire à la connaissance et à l’explication du phénomène criminel, ainsi qu’à la prévention du crime et à l’étude de la réaction sociale au crime, cette revue est d’autre part consacrée à la police technique et scientifique ou plus généralement aux sciences forensiques dans leur ensemble. Pour en savoir plus
En avril 2020, un nouvel accord a été signé entre l’AICLF et la RICPTS concernant la numérisation de la revue et ses modes de diffusion.
Voici les nouveautés liées à ce partenariat:
- Les membres de l’AICLF en ordre de cotisation obtiennent un accès sans embargo pour l’ensemble des articles.
- Les non membres auront accès aux futurs articles après un embargo de 12 mois.
41.
Mousseau, Vincent; Baechler, Simon; Ribaux, Olivier; Crispino, Frank
La science forensique et la police scientifique selon des dirigeants policiers du Québec et de Suisse romande: une étude de cas comparative Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXV, no. 1, p. 20–53, 2022.
@article{RICPTS2022-01-02,
title = {La science forensique et la police scientifique selon des dirigeants policiers du Québec et de Suisse romande: une étude de cas comparative},
author = { Vincent Mousseau and Simon Baechler and Olivier Ribaux and Frank Crispino},
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year = {2022},
date = {2022-04-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXV},
number = {1},
pages = {20–53},
abstract = {Malgré le vaste potentiel de l’exploitation des traces matérielles pour assister les corps policiers et les tribunaux, bon nombre d’études empiriques réalisées depuis les années 1970 ont souligné la contribution somme toute limitée de la science forensique au processus judiciaire, questionnant dès lors sa véritable rentabilité. Une partie du problème réside vraisemblablement dans le fait que les traces matérielles ne sont précisément pas utilisées à leur plein potentiel. Il existe ainsi une réelle opportunité d’approfondir les raisons sous-jacentes à un tel phénomène. L’exploration des perceptions des dirigeants policiers s’avère à ce propos une piste intéressante jusqu’ici peu explorée malgré le rôle de premier plan de ces décideurs dans le déploiement des efforts forensiques. En se basant sur des entretiens semi-dirigés réalisés avec 24 cadres intermédiaires et supérieurs d’organisations policières – dix-huit dirigeants du Québec et six de la Suisse romande – la présente étude se propose de (1) décrire les conceptions de la science forensique et de la police scientifique partagées par les décideurs opérationnels et stratégiques des corps policiers de la Suisse romande, puis de (2) décrire les contextes sociaux (légaux, académiques et culturels) dans lesquels les cadres policiers du Québec et de la Suisse romande sont appelés diriger les services de police scientifique. Elle cherche enfin à (3) comparer les perceptions des dirigeants policiers du Québec à celles des dirigeants policiers de la Suisse romande, ainsi que les contextes sociaux au sein desquels ces perceptions émanent, afin d’explorer les raisons sous-jacentes à l’observation de certaines ressemblances ou dissimilitudes. Les résultats suggèrent que les conceptions de la science forensique et de la police scientifique propres aux dirigeants policiers divergent fondamentalement de part et d’autre de l’océan, notamment en ce qui a trait aux finalités de la discipline et aux compétences attendues des techniciens en identité judiciaire. Les résultats suggèrent par ailleurs que la façon dont sont conçues la science forensique et la police scientifique par les cadres intermédiaires et supérieurs des organisations policières semble profondément modelée par les contextes légaux, académiques et culturels dans lesquels ces acteurs sont appelés à évoluer. Ces constats invitent dès lors à la sensibilisation de tout un ensemble de décideurs de l’écosystème judiciaire et policier – et non pas seulement les cadres policiers – au potentiel informatif plus général de la trace matérielle et à son utilité dans la résolution de problèmes sécuritaires. Ils réitèrent également le bien-fondé d’un rapprochement entre la science forensique et la criminologie dans une tentative de production de savoirs novateurs.
Despite the vast potential of material traces in assisting law enforcement agencies and courts, several empirical studies conducted since the 1970s have emphasized the limited overall contribution of forensic science to the judicial process, questioning its true profitability. Part of the explanation likely lies in the material traces not being used to their full potential. There is thus an opportunity to better grasp the underlying reasons for such underuse of material traces. In this regard, exploring the perceptions of police leaders is an interesting avenue that has not been explored so far by researchers, despite the leading role of these decision-makers in the deployment of forensic efforts. Relying on a methodology inspired by the comparative case study and on semi-structured interviews carried out with 24 middle and senior managers of police organizations – eighteen managers from Quebec and six from French-speaking Switzerland - this study proposes to (1) describe the conceptions of forensic science and crime scene units shared by the operational and strategic decision-makers of the police forces in French-speaking Switzerland, then (2) describe the social contexts (legal, academic and cultural) in which police leaders from Quebec and French-speaking Switzerland work. Finally, it seeks to (3) compare the perceptions of police leaders form both research fields, as well as the social contexts within which these perceptions emanate, in order to explore the underlying reasons for the observation of certain similarities or dissimilarities. The results suggest that police leaders’ conceptions of forensic science and crime scene units diverge fundamentally on both sides of the ocean, particularly with regard to the aims of the discipline and the skills expected of crime scene investigators. The results also suggest that the way these two concepts are conceived by middle and senior managers of police organizations seems to be profoundly shaped by the legal, academic, and cultural contexts in which these actors evolve and work. These findings therefore invite the awareness of a whole set of decision-makers in the judicial and police ecosystem - and not only police leaders - of the more general informative potential of the material trace and its usefulness in solving security problems. They also reiterate the merits of bringing together forensic science and criminology to produce innovative knowledge.},
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Malgré le vaste potentiel de l’exploitation des traces matérielles pour assister les corps policiers et les tribunaux, bon nombre d’études empiriques réalisées depuis les années 1970 ont souligné la contribution somme toute limitée de la science forensique au processus judiciaire, questionnant dès lors sa véritable rentabilité. Une partie du problème réside vraisemblablement dans le fait que les traces matérielles ne sont précisément pas utilisées à leur plein potentiel. Il existe ainsi une réelle opportunité d’approfondir les raisons sous-jacentes à un tel phénomène. L’exploration des perceptions des dirigeants policiers s’avère à ce propos une piste intéressante jusqu’ici peu explorée malgré le rôle de premier plan de ces décideurs dans le déploiement des efforts forensiques. En se basant sur des entretiens semi-dirigés réalisés avec 24 cadres intermédiaires et supérieurs d’organisations policières – dix-huit dirigeants du Québec et six de la Suisse romande – la présente étude se propose de (1) décrire les conceptions de la science forensique et de la police scientifique partagées par les décideurs opérationnels et stratégiques des corps policiers de la Suisse romande, puis de (2) décrire les contextes sociaux (légaux, académiques et culturels) dans lesquels les cadres policiers du Québec et de la Suisse romande sont appelés diriger les services de police scientifique. Elle cherche enfin à (3) comparer les perceptions des dirigeants policiers du Québec à celles des dirigeants policiers de la Suisse romande, ainsi que les contextes sociaux au sein desquels ces perceptions émanent, afin d’explorer les raisons sous-jacentes à l’observation de certaines ressemblances ou dissimilitudes. Les résultats suggèrent que les conceptions de la science forensique et de la police scientifique propres aux dirigeants policiers divergent fondamentalement de part et d’autre de l’océan, notamment en ce qui a trait aux finalités de la discipline et aux compétences attendues des techniciens en identité judiciaire. Les résultats suggèrent par ailleurs que la façon dont sont conçues la science forensique et la police scientifique par les cadres intermédiaires et supérieurs des organisations policières semble profondément modelée par les contextes légaux, académiques et culturels dans lesquels ces acteurs sont appelés à évoluer. Ces constats invitent dès lors à la sensibilisation de tout un ensemble de décideurs de l’écosystème judiciaire et policier – et non pas seulement les cadres policiers – au potentiel informatif plus général de la trace matérielle et à son utilité dans la résolution de problèmes sécuritaires. Ils réitèrent également le bien-fondé d’un rapprochement entre la science forensique et la criminologie dans une tentative de production de savoirs novateurs.
Despite the vast potential of material traces in assisting law enforcement agencies and courts, several empirical studies conducted since the 1970s have emphasized the limited overall contribution of forensic science to the judicial process, questioning its true profitability. Part of the explanation likely lies in the material traces not being used to their full potential. There is thus an opportunity to better grasp the underlying reasons for such underuse of material traces. In this regard, exploring the perceptions of police leaders is an interesting avenue that has not been explored so far by researchers, despite the leading role of these decision-makers in the deployment of forensic efforts. Relying on a methodology inspired by the comparative case study and on semi-structured interviews carried out with 24 middle and senior managers of police organizations – eighteen managers from Quebec and six from French-speaking Switzerland - this study proposes to (1) describe the conceptions of forensic science and crime scene units shared by the operational and strategic decision-makers of the police forces in French-speaking Switzerland, then (2) describe the social contexts (legal, academic and cultural) in which police leaders from Quebec and French-speaking Switzerland work. Finally, it seeks to (3) compare the perceptions of police leaders form both research fields, as well as the social contexts within which these perceptions emanate, in order to explore the underlying reasons for the observation of certain similarities or dissimilarities. The results suggest that police leaders’ conceptions of forensic science and crime scene units diverge fundamentally on both sides of the ocean, particularly with regard to the aims of the discipline and the skills expected of crime scene investigators. The results also suggest that the way these two concepts are conceived by middle and senior managers of police organizations seems to be profoundly shaped by the legal, academic, and cultural contexts in which these actors evolve and work. These findings therefore invite the awareness of a whole set of decision-makers in the judicial and police ecosystem - and not only police leaders - of the more general informative potential of the material trace and its usefulness in solving security problems. They also reiterate the merits of bringing together forensic science and criminology to produce innovative knowledge.
Despite the vast potential of material traces in assisting law enforcement agencies and courts, several empirical studies conducted since the 1970s have emphasized the limited overall contribution of forensic science to the judicial process, questioning its true profitability. Part of the explanation likely lies in the material traces not being used to their full potential. There is thus an opportunity to better grasp the underlying reasons for such underuse of material traces. In this regard, exploring the perceptions of police leaders is an interesting avenue that has not been explored so far by researchers, despite the leading role of these decision-makers in the deployment of forensic efforts. Relying on a methodology inspired by the comparative case study and on semi-structured interviews carried out with 24 middle and senior managers of police organizations – eighteen managers from Quebec and six from French-speaking Switzerland - this study proposes to (1) describe the conceptions of forensic science and crime scene units shared by the operational and strategic decision-makers of the police forces in French-speaking Switzerland, then (2) describe the social contexts (legal, academic and cultural) in which police leaders from Quebec and French-speaking Switzerland work. Finally, it seeks to (3) compare the perceptions of police leaders form both research fields, as well as the social contexts within which these perceptions emanate, in order to explore the underlying reasons for the observation of certain similarities or dissimilarities. The results suggest that police leaders’ conceptions of forensic science and crime scene units diverge fundamentally on both sides of the ocean, particularly with regard to the aims of the discipline and the skills expected of crime scene investigators. The results also suggest that the way these two concepts are conceived by middle and senior managers of police organizations seems to be profoundly shaped by the legal, academic, and cultural contexts in which these actors evolve and work. These findings therefore invite the awareness of a whole set of decision-makers in the judicial and police ecosystem - and not only police leaders - of the more general informative potential of the material trace and its usefulness in solving security problems. They also reiterate the merits of bringing together forensic science and criminology to produce innovative knowledge.
42.
Jonckheere, Alexia; Charles, Sébastien
Usages et compréhension du rapport d’expertise en résidus de tirs par les acteurs judiciaires Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXV, no. 1, p. 3–19, 2022.
@article{RICPTS2022-01-01,
title = {Usages et compréhension du rapport d’expertise en résidus de tirs par les acteurs judiciaires},
author = { Alexia Jonckheere and Sébastien Charles},
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pages = {3–19},
abstract = {Les experts judiciaires sont devenus des acteurs habituels des procès pénaux, participant à la manifestation de la vérité par des savoirs autres que juridiques. Si leurs interventions se situent essentiellement en amont du procès pénal, ils y contribuent pourtant à travers leurs rapports qui figurent parmi les pièces du dossier judiciaire. Une étude menée en Belgique a cherché à comprendre comment les rapports d’un expert en résidus de tirs sont utilisés et compris par les différents acteurs pénaux qui s’en saisissent, à partir d’une analyse de 42 dossiers clôturés, complétée par des entretiens et observations.
Judicial experts have become regular participants in criminal proceedings, contributing to the determination of the truth through non-legal knowledge. Although their interventions intervene mainly prior to the criminal trial, they nevertheless contribute to the proceedings through their reports, which are included in the judicial file. A study conducted in Belgium sought to understand how the reports of a gunshot residue expert are used and understood by the various judicial actors who use them, based on an analysis of 42 closed cases, supplemented by interviews and observations.},
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tppubtype = {article}
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Les experts judiciaires sont devenus des acteurs habituels des procès pénaux, participant à la manifestation de la vérité par des savoirs autres que juridiques. Si leurs interventions se situent essentiellement en amont du procès pénal, ils y contribuent pourtant à travers leurs rapports qui figurent parmi les pièces du dossier judiciaire. Une étude menée en Belgique a cherché à comprendre comment les rapports d’un expert en résidus de tirs sont utilisés et compris par les différents acteurs pénaux qui s’en saisissent, à partir d’une analyse de 42 dossiers clôturés, complétée par des entretiens et observations.
Judicial experts have become regular participants in criminal proceedings, contributing to the determination of the truth through non-legal knowledge. Although their interventions intervene mainly prior to the criminal trial, they nevertheless contribute to the proceedings through their reports, which are included in the judicial file. A study conducted in Belgium sought to understand how the reports of a gunshot residue expert are used and understood by the various judicial actors who use them, based on an analysis of 42 closed cases, supplemented by interviews and observations.
Judicial experts have become regular participants in criminal proceedings, contributing to the determination of the truth through non-legal knowledge. Although their interventions intervene mainly prior to the criminal trial, they nevertheless contribute to the proceedings through their reports, which are included in the judicial file. A study conducted in Belgium sought to understand how the reports of a gunshot residue expert are used and understood by the various judicial actors who use them, based on an analysis of 42 closed cases, supplemented by interviews and observations.
43.
Ouimet, Marc
Les jeunes issus de l’immigration sont-ils plus délinquants que ceux non issus d’une immigration récente ? Réponses provenant d’une enquête auprès de 68 949 jeunes dans 29 pays du monde Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 490–506, 2021.
@article{RICPTS2021-04-07,
title = {Les jeunes issus de l’immigration sont-ils plus délinquants que ceux non issus d’une immigration récente ? Réponses provenant d’une enquête auprès de 68 949 jeunes dans 29 pays du monde},
author = { Marc Ouimet},
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year = {2021},
date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {490–506},
abstract = {Bien que le lien entre immigration et délinquance ait fait l’objet d’un grand nombre d’études en criminologie, il continue de susciter des débats au sein de la classe politique. Nous répondrons ici à la question suivante : les jeunes issus de l’immigration sont-ils plus délinquants que les jeunes qui ne sont pas issus d’une immigration récente ? Les données utilisées pour répondre à la question portent sur 68 948 adolescents ayant répondu à un même questionnaire dans 29 pays (données issues du Second International Self-Reported Delinquency Study). Les résultats montrent que globalement les jeunes issus de l’immigration ont plus fréquemment déjà commis un geste délinquant que les jeunes non-immigrants (35,1 % vs 28,8 %) et que les jeunes ayant eux-mêmes immigré sont moins souvent délinquants que ceux de la seconde génération (32,9 % vs 36,1 %). Toutefois, le taux de délinquance des immigrés est très variable et dépend de la combinaison entre le pays d’origine et le pays d’accueil. Finalement, lorsque les caractéristiques sociales du quartier où habitent les jeunes sont contrôlées statistiquement, les jeunes issus de l’immigration sont moins délinquants que les non-immigrants dans quatre pays, ont le même niveau de délinquance dans dix-sept pays et montrent une sur-délinquance dans quatre pays.
Although the link between immigration and delinquency has been the subject of many studies in criminology, this question becomes paramount in the context of the incessant political and social debates taking place today on the question of immigration. In the current study, we will answer the following question : Are immigrants youths more often delinquents than non-immigrant youths ? To answer this question, we use data from 68 948 adolescents who answered the same questionnaire in 29 countries (data from the Second International Self-Reported Delinquency Study). The raw data show that young people with an immigrant background are slightly more likely to have committed a delinquent act than non-immigrants (35.1 % vs. 28.8 %) and that first generation immigrants are less likely to be delinquent than second generation immigrants (32.9 % vs. 36.1 %). However, the delinquency rate of the subgroups is quite variable and depends on the combination between the country of origin and the host country. Finally, when the social characteristics of the youths’ neighborhood are statistically controlled, young people with an immigrant background are less delinquent than non-immigrants in four countries, have the same level of delinquency in seventeen countries, and show more delinquency in four countries.},
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Bien que le lien entre immigration et délinquance ait fait l’objet d’un grand nombre d’études en criminologie, il continue de susciter des débats au sein de la classe politique. Nous répondrons ici à la question suivante : les jeunes issus de l’immigration sont-ils plus délinquants que les jeunes qui ne sont pas issus d’une immigration récente ? Les données utilisées pour répondre à la question portent sur 68 948 adolescents ayant répondu à un même questionnaire dans 29 pays (données issues du Second International Self-Reported Delinquency Study). Les résultats montrent que globalement les jeunes issus de l’immigration ont plus fréquemment déjà commis un geste délinquant que les jeunes non-immigrants (35,1 % vs 28,8 %) et que les jeunes ayant eux-mêmes immigré sont moins souvent délinquants que ceux de la seconde génération (32,9 % vs 36,1 %). Toutefois, le taux de délinquance des immigrés est très variable et dépend de la combinaison entre le pays d’origine et le pays d’accueil. Finalement, lorsque les caractéristiques sociales du quartier où habitent les jeunes sont contrôlées statistiquement, les jeunes issus de l’immigration sont moins délinquants que les non-immigrants dans quatre pays, ont le même niveau de délinquance dans dix-sept pays et montrent une sur-délinquance dans quatre pays.
Although the link between immigration and delinquency has been the subject of many studies in criminology, this question becomes paramount in the context of the incessant political and social debates taking place today on the question of immigration. In the current study, we will answer the following question : Are immigrants youths more often delinquents than non-immigrant youths ? To answer this question, we use data from 68 948 adolescents who answered the same questionnaire in 29 countries (data from the Second International Self-Reported Delinquency Study). The raw data show that young people with an immigrant background are slightly more likely to have committed a delinquent act than non-immigrants (35.1 % vs. 28.8 %) and that first generation immigrants are less likely to be delinquent than second generation immigrants (32.9 % vs. 36.1 %). However, the delinquency rate of the subgroups is quite variable and depends on the combination between the country of origin and the host country. Finally, when the social characteristics of the youths’ neighborhood are statistically controlled, young people with an immigrant background are less delinquent than non-immigrants in four countries, have the same level of delinquency in seventeen countries, and show more delinquency in four countries.
Although the link between immigration and delinquency has been the subject of many studies in criminology, this question becomes paramount in the context of the incessant political and social debates taking place today on the question of immigration. In the current study, we will answer the following question : Are immigrants youths more often delinquents than non-immigrant youths ? To answer this question, we use data from 68 948 adolescents who answered the same questionnaire in 29 countries (data from the Second International Self-Reported Delinquency Study). The raw data show that young people with an immigrant background are slightly more likely to have committed a delinquent act than non-immigrants (35.1 % vs. 28.8 %) and that first generation immigrants are less likely to be delinquent than second generation immigrants (32.9 % vs. 36.1 %). However, the delinquency rate of the subgroups is quite variable and depends on the combination between the country of origin and the host country. Finally, when the social characteristics of the youths’ neighborhood are statistically controlled, young people with an immigrant background are less delinquent than non-immigrants in four countries, have the same level of delinquency in seventeen countries, and show more delinquency in four countries.
44.
Chopin, Julien; Paquette, Sarah
Les jeunes enfants victimes d’agressions sexuelles en contexte extrafamilial : identifier les processus de victimisation spécifiques à partir de l’analyse de réseau neuronal pour comprendre et intervenir Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 465–489, 2021.
@article{RICPTS2021-04-06,
title = {Les jeunes enfants victimes d’agressions sexuelles en contexte extrafamilial : identifier les processus de victimisation spécifiques à partir de l’analyse de réseau neuronal pour comprendre et intervenir},
author = { Julien Chopin and Sarah Paquette},
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year = {2021},
date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {465–489},
abstract = {Cette étude vise à produire des connaissances spécifiques sur la victimisation sexuelle des enfants âgés de moins de 10 ans dans un contexte extrafamilial. En nous basant sur différentes caractéristiques victimologiques, cette étude a pour objectif d’identifier les processus spécifiques conduisant à l’agression sexuelle de victimes dans leur phase de petite enfance (moins de 6 ans) et d’enfance (entre 6 et 9 ans). Cette recherche se base sur un échantillon de 393 victimes âgées de moins de 10 ans au moment des faits qui se sont déroulés en France entre 1990 et 2018. Une analyse de réseau neuronal a été utilisée afin d’identifier les différentes combinaisons. Les résultats indiquent qu’il existe cinq différents processus dont seulement un est transversal à toutes les classes d’âge de notre échantillon. Ces différents processus sont principalement basés sur les activités routinières des jeunes victimes, le type de stratégie utilisé pour approcher les jeunes victimes, le degré de connaissance entre l’agresseur et sa victime, le lieu utilisé pour commettre l’agression et les caractéristiques de la victimisation sexuelle. Les résultats permettent de proposer une compréhension approfondie du processus victimologique impliquant de jeunes victimes. Ils permettent également la discussion de stratégies préventives et de programmes de relation d’aide ciblées.
This study aims to produce specific knowledge on the sexual victimization of children under the age of 10 in an extra-familial context. Based on different victimological characteristics, this study aims to identify the specific processes leading to the sexual assault of victims in their early childhood (under 6 years of age) and childhood (between 6 and 9 years of age) phases. This research is based on a sample of 393 victims who were less than 10 years old at the time of the events that occurred in France between 1990 and 2018. A neural network analysis was used to identify different combinations of factors. The results indicate that there are five different processes, and only one is transversal to all the age categories of our sample. These different processes are mainly based on the routine activities of young victims, the type of strategy used to approach young victims, the degree of acquaintance between the offender and his victim, the crime location and characteristics of sexual victimization. The results propose an insightful understanding of the victimological process involving young victims. They also allow for the discussion of preventive strategies and tailored programs for victim assistance.},
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Cette étude vise à produire des connaissances spécifiques sur la victimisation sexuelle des enfants âgés de moins de 10 ans dans un contexte extrafamilial. En nous basant sur différentes caractéristiques victimologiques, cette étude a pour objectif d’identifier les processus spécifiques conduisant à l’agression sexuelle de victimes dans leur phase de petite enfance (moins de 6 ans) et d’enfance (entre 6 et 9 ans). Cette recherche se base sur un échantillon de 393 victimes âgées de moins de 10 ans au moment des faits qui se sont déroulés en France entre 1990 et 2018. Une analyse de réseau neuronal a été utilisée afin d’identifier les différentes combinaisons. Les résultats indiquent qu’il existe cinq différents processus dont seulement un est transversal à toutes les classes d’âge de notre échantillon. Ces différents processus sont principalement basés sur les activités routinières des jeunes victimes, le type de stratégie utilisé pour approcher les jeunes victimes, le degré de connaissance entre l’agresseur et sa victime, le lieu utilisé pour commettre l’agression et les caractéristiques de la victimisation sexuelle. Les résultats permettent de proposer une compréhension approfondie du processus victimologique impliquant de jeunes victimes. Ils permettent également la discussion de stratégies préventives et de programmes de relation d’aide ciblées.
This study aims to produce specific knowledge on the sexual victimization of children under the age of 10 in an extra-familial context. Based on different victimological characteristics, this study aims to identify the specific processes leading to the sexual assault of victims in their early childhood (under 6 years of age) and childhood (between 6 and 9 years of age) phases. This research is based on a sample of 393 victims who were less than 10 years old at the time of the events that occurred in France between 1990 and 2018. A neural network analysis was used to identify different combinations of factors. The results indicate that there are five different processes, and only one is transversal to all the age categories of our sample. These different processes are mainly based on the routine activities of young victims, the type of strategy used to approach young victims, the degree of acquaintance between the offender and his victim, the crime location and characteristics of sexual victimization. The results propose an insightful understanding of the victimological process involving young victims. They also allow for the discussion of preventive strategies and tailored programs for victim assistance.
This study aims to produce specific knowledge on the sexual victimization of children under the age of 10 in an extra-familial context. Based on different victimological characteristics, this study aims to identify the specific processes leading to the sexual assault of victims in their early childhood (under 6 years of age) and childhood (between 6 and 9 years of age) phases. This research is based on a sample of 393 victims who were less than 10 years old at the time of the events that occurred in France between 1990 and 2018. A neural network analysis was used to identify different combinations of factors. The results indicate that there are five different processes, and only one is transversal to all the age categories of our sample. These different processes are mainly based on the routine activities of young victims, the type of strategy used to approach young victims, the degree of acquaintance between the offender and his victim, the crime location and characteristics of sexual victimization. The results propose an insightful understanding of the victimological process involving young victims. They also allow for the discussion of preventive strategies and tailored programs for victim assistance.
45.
Dieu, François
L’expérience du Centre d’Etudes et de Recherches sur la Police (1976-2010) – Une contribution à l’histoire des recherches sur la police en France Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 451–464, 2021.
@article{RICPTS2021-04-05,
title = {L’expérience du Centre d’Etudes et de Recherches sur la Police (1976-2010) – Une contribution à l’histoire des recherches sur la police en France},
author = { François Dieu},
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abstract = {Cet article propose une réflexion sur l’histoire des recherches sur la police en France, à travers l’évocation de l’expérience du Centre d’Etudes et de Recherches sur la Police (CERP), qui peut être décomposée en trois séquences : sa création (1976-1990), son développement (1988-2006) et sa disparition (2006-2010).
This article offers an approach of the history of police research in France, with the evocation of the experience of the Center for Studies and Research on the Police (CERP), which can be divided in three sequences : its creation (1976-1990), its development (1988-2006) and its disappearance (2006-2010).},
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Cet article propose une réflexion sur l’histoire des recherches sur la police en France, à travers l’évocation de l’expérience du Centre d’Etudes et de Recherches sur la Police (CERP), qui peut être décomposée en trois séquences : sa création (1976-1990), son développement (1988-2006) et sa disparition (2006-2010).
This article offers an approach of the history of police research in France, with the evocation of the experience of the Center for Studies and Research on the Police (CERP), which can be divided in three sequences : its creation (1976-1990), its development (1988-2006) and its disappearance (2006-2010).
This article offers an approach of the history of police research in France, with the evocation of the experience of the Center for Studies and Research on the Police (CERP), which can be divided in three sequences : its creation (1976-1990), its development (1988-2006) and its disappearance (2006-2010).
46.
Cusson, Maurice
Les stratégies des professionnels de la police américaine contre les quartiers de non-droit et les points chauds du crime Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 437–450, 2021.
@article{RICPTS2021-04-04,
title = {Les stratégies des professionnels de la police américaine contre les quartiers de non-droit et les points chauds du crime},
author = { Maurice Cusson},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-04-04.pdf},
year = {2021},
date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {437–450},
abstract = {L’article commence en brossant un sombre portrait des quartiers de non-droit américains (inner-city) : violences de toutes natures qui culminent en fusillades et homicides fréquents par et contre des Afro-Américains. Viennent s’ajouter la désorganisation sociale, l’impuissance des acteurs locaux à contrôler les voyous, l’exclusion et la pauvreté. Dans ces zones où les gens échouent à vivre ensemble en paix, les victimes n’appellent plus la police parce que celle-ci ne répond pas ou néglige d’intervenir. Les policiers laissent faire dans l’inner-city ce qu’ils ne laisseraient pas faire dans un autre quartier. Or à partir des années 1990, à New York, Boston et ailleurs, des équipes de policiers réformateurs lancent des stratégies novatrices, lesquelles – évaluées par des criminologues – parviennent à faire chuter sensiblement la criminalité violente, y compris les homicides. Dans une première catégorie de stratégies, certaines équipes ciblent des points chauds du crime, ces micros lieux sur le territoire urbain, comme un segment de rue, dans lesquels on enregistre un surcroît de criminalité. Par exemple, en analysant la distribution spatiale des appels d’urgence, on constate dans une ville que 50 % de tous les délits et crimes y sont concentrés dans 5 % de ces points chauds du crime. Dans chacun de ces micros lieux pris pour cibles, les policiers élaborent un plan d’action adapté incluant une présence et une vigilance policières fortement augmentées, des interventions contre les désordres, incivilités, contraventions et autres délits. Ces policiers organisent aussi la mise en place de mesures de prévention situationnelle. La deuxième stratégie fut développée à New York et dénommée CompStat. Elle exige au départ d’excellentes statistiques criminelles numérisées et mises à jour pour servir la décision en temps réel. Ensuite, les policiers des postes de quartier trouvent les moyens de dissuader les malfaiteurs en les contrôlant, les interpellant, questionnant, fouillant, et en désarment les contrevenants, les incivils et autres malfaisants. La troisième stratégie s’attaque à une manifestation originale de la violence américaine faite de fusillades et de règlements de comptes meurtriers. Elle consiste à dissuader en direct et personnellement les membres de gangs, à confisquer leurs armes et à lancer des opérations coup-de-poing. Ces stratégies ont fait l’objet d’évaluations quasi expérimentales nombreuses dont le bilan est globalement positif : la criminalité violente recule significativement dans les points chauds et les secteurs dans lesquels les policiers ont mis en place l’une de ces stratégies. Une quatrième mesure – prise sur l’initiative de législateurs – consiste à décriminaliser la possession et le trafic de cannabis pour mettre un terme au harcèlement et à l’enfermement des dealers. Ainsi, les policiers purent se consacrer à la lutte contre la criminalité violente plutôt que d’éparpiller leurs énergies. L’article conclut en soutenant que les policiers américains qui incluent dans leur pratique ces nouvelles stratégies sont justifiés dorénavant à revendiquer le titre de professionnel parce qu’ils savent faire la différence entre les stratégies efficaces et les expédients inefficaces ou même contre-productifs.
The article begins by painting a bleak picture of American inner-city : violence of all kinds culminating in frequent shootings and homicides by and against African-Americans. Added to this is social disorganization, the powerlessness of local actors to control thugs, exclusion and poverty. In these areas, where people fail to live peacefully together, victims no longer call the police because they do not respond or fail to intervene. The police let things happen in the inner-city that they would not let happen in another neighborhood. In the 1990s, however, teams of police reformers in New York, Boston and elsewhere launched innovative strategies that were evaluated by criminologists and succeeded in significantly reducing violent crime, including homicides. In a first category of strategy, police teams target crime hotspots, those micro places in the urban area, such as a street segment, where one finds a high level of crime is an increase in crime. For example, an analysis of the spatial distribution of 911 calls in a city shows that 50 % of all crimes are concentrated in 5 % of these crime hotspots. In each of these places, police officers develop an action plan that includes a strongly increased police presence and vigilance, interventions against disorder and incivilities against small offences. These police officers also organize the implementation of situational prevention measures. The second strategy was developed in New York and is called CompStat. It starts with excellent digitized crime statistics that are updated to serve real-time decision-making. Then, police officers working in neighborhood find ways to deter criminals by checking, questioning, searching, and disarming offenders, mischief makers and other bad guys. The third addresses a unique manifestation of American violence in the form of shootings and deadly settlements of scores. It involves face to face deterrence of gang members, confiscation of their weapons, and crackdowns. These strategies have been the subject of numerous quasi-experimental evaluations, and the overall results have been positive: violent crime is significantly reduced in hot spots and areas where police have implemented one of these strategies. A fourth measure - initiated by legislators - was the decriminalization of cannabis possession and trafficking to end the harassment and locking up of drug dealers. This allowed police to focus on fighting violent crime. And American police officers who include these new strategies in their practice can now claim the title of professionals because they know the difference between effective strategies and ineffective or even counterproductive expedients.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’article commence en brossant un sombre portrait des quartiers de non-droit américains (inner-city) : violences de toutes natures qui culminent en fusillades et homicides fréquents par et contre des Afro-Américains. Viennent s’ajouter la désorganisation sociale, l’impuissance des acteurs locaux à contrôler les voyous, l’exclusion et la pauvreté. Dans ces zones où les gens échouent à vivre ensemble en paix, les victimes n’appellent plus la police parce que celle-ci ne répond pas ou néglige d’intervenir. Les policiers laissent faire dans l’inner-city ce qu’ils ne laisseraient pas faire dans un autre quartier. Or à partir des années 1990, à New York, Boston et ailleurs, des équipes de policiers réformateurs lancent des stratégies novatrices, lesquelles – évaluées par des criminologues – parviennent à faire chuter sensiblement la criminalité violente, y compris les homicides. Dans une première catégorie de stratégies, certaines équipes ciblent des points chauds du crime, ces micros lieux sur le territoire urbain, comme un segment de rue, dans lesquels on enregistre un surcroît de criminalité. Par exemple, en analysant la distribution spatiale des appels d’urgence, on constate dans une ville que 50 % de tous les délits et crimes y sont concentrés dans 5 % de ces points chauds du crime. Dans chacun de ces micros lieux pris pour cibles, les policiers élaborent un plan d’action adapté incluant une présence et une vigilance policières fortement augmentées, des interventions contre les désordres, incivilités, contraventions et autres délits. Ces policiers organisent aussi la mise en place de mesures de prévention situationnelle. La deuxième stratégie fut développée à New York et dénommée CompStat. Elle exige au départ d’excellentes statistiques criminelles numérisées et mises à jour pour servir la décision en temps réel. Ensuite, les policiers des postes de quartier trouvent les moyens de dissuader les malfaiteurs en les contrôlant, les interpellant, questionnant, fouillant, et en désarment les contrevenants, les incivils et autres malfaisants. La troisième stratégie s’attaque à une manifestation originale de la violence américaine faite de fusillades et de règlements de comptes meurtriers. Elle consiste à dissuader en direct et personnellement les membres de gangs, à confisquer leurs armes et à lancer des opérations coup-de-poing. Ces stratégies ont fait l’objet d’évaluations quasi expérimentales nombreuses dont le bilan est globalement positif : la criminalité violente recule significativement dans les points chauds et les secteurs dans lesquels les policiers ont mis en place l’une de ces stratégies. Une quatrième mesure – prise sur l’initiative de législateurs – consiste à décriminaliser la possession et le trafic de cannabis pour mettre un terme au harcèlement et à l’enfermement des dealers. Ainsi, les policiers purent se consacrer à la lutte contre la criminalité violente plutôt que d’éparpiller leurs énergies. L’article conclut en soutenant que les policiers américains qui incluent dans leur pratique ces nouvelles stratégies sont justifiés dorénavant à revendiquer le titre de professionnel parce qu’ils savent faire la différence entre les stratégies efficaces et les expédients inefficaces ou même contre-productifs.
The article begins by painting a bleak picture of American inner-city : violence of all kinds culminating in frequent shootings and homicides by and against African-Americans. Added to this is social disorganization, the powerlessness of local actors to control thugs, exclusion and poverty. In these areas, where people fail to live peacefully together, victims no longer call the police because they do not respond or fail to intervene. The police let things happen in the inner-city that they would not let happen in another neighborhood. In the 1990s, however, teams of police reformers in New York, Boston and elsewhere launched innovative strategies that were evaluated by criminologists and succeeded in significantly reducing violent crime, including homicides. In a first category of strategy, police teams target crime hotspots, those micro places in the urban area, such as a street segment, where one finds a high level of crime is an increase in crime. For example, an analysis of the spatial distribution of 911 calls in a city shows that 50 % of all crimes are concentrated in 5 % of these crime hotspots. In each of these places, police officers develop an action plan that includes a strongly increased police presence and vigilance, interventions against disorder and incivilities against small offences. These police officers also organize the implementation of situational prevention measures. The second strategy was developed in New York and is called CompStat. It starts with excellent digitized crime statistics that are updated to serve real-time decision-making. Then, police officers working in neighborhood find ways to deter criminals by checking, questioning, searching, and disarming offenders, mischief makers and other bad guys. The third addresses a unique manifestation of American violence in the form of shootings and deadly settlements of scores. It involves face to face deterrence of gang members, confiscation of their weapons, and crackdowns. These strategies have been the subject of numerous quasi-experimental evaluations, and the overall results have been positive: violent crime is significantly reduced in hot spots and areas where police have implemented one of these strategies. A fourth measure - initiated by legislators - was the decriminalization of cannabis possession and trafficking to end the harassment and locking up of drug dealers. This allowed police to focus on fighting violent crime. And American police officers who include these new strategies in their practice can now claim the title of professionals because they know the difference between effective strategies and ineffective or even counterproductive expedients.
The article begins by painting a bleak picture of American inner-city : violence of all kinds culminating in frequent shootings and homicides by and against African-Americans. Added to this is social disorganization, the powerlessness of local actors to control thugs, exclusion and poverty. In these areas, where people fail to live peacefully together, victims no longer call the police because they do not respond or fail to intervene. The police let things happen in the inner-city that they would not let happen in another neighborhood. In the 1990s, however, teams of police reformers in New York, Boston and elsewhere launched innovative strategies that were evaluated by criminologists and succeeded in significantly reducing violent crime, including homicides. In a first category of strategy, police teams target crime hotspots, those micro places in the urban area, such as a street segment, where one finds a high level of crime is an increase in crime. For example, an analysis of the spatial distribution of 911 calls in a city shows that 50 % of all crimes are concentrated in 5 % of these crime hotspots. In each of these places, police officers develop an action plan that includes a strongly increased police presence and vigilance, interventions against disorder and incivilities against small offences. These police officers also organize the implementation of situational prevention measures. The second strategy was developed in New York and is called CompStat. It starts with excellent digitized crime statistics that are updated to serve real-time decision-making. Then, police officers working in neighborhood find ways to deter criminals by checking, questioning, searching, and disarming offenders, mischief makers and other bad guys. The third addresses a unique manifestation of American violence in the form of shootings and deadly settlements of scores. It involves face to face deterrence of gang members, confiscation of their weapons, and crackdowns. These strategies have been the subject of numerous quasi-experimental evaluations, and the overall results have been positive: violent crime is significantly reduced in hot spots and areas where police have implemented one of these strategies. A fourth measure - initiated by legislators - was the decriminalization of cannabis possession and trafficking to end the harassment and locking up of drug dealers. This allowed police to focus on fighting violent crime. And American police officers who include these new strategies in their practice can now claim the title of professionals because they know the difference between effective strategies and ineffective or even counterproductive expedients.
47.
Lugerero, Désiré Karume
Police scientifique et enquêtes criminelles dans un contexte d’insécurité urbaine dans une ville de la République Démocratique du Congo Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 427–436, 2021.
@article{RICPTS2021-04-03,
title = {Police scientifique et enquêtes criminelles dans un contexte d’insécurité urbaine dans une ville de la République Démocratique du Congo},
author = { Désiré Karume Lugerero},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-04-03.pdf},
year = {2021},
date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {427–436},
abstract = {La sécurité est l’un des besoins fondamentaux de l’homme. Cette sécurité est très complexe. La sécurité physique est considérée comme la plus préoccupante à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce pays en proie à l’insécurité devenue Chronique et information a du mal à identifier les auteurs des crimes et des violences dont sont victimes les populations civiles. L’Unité de la police scientifique basée à Bukavu, ne parvient pas à résoudre les problèmes d’insécurité. En effet, la difficulté à conduire et à terminer les enquêtes criminelles par cette unité de la police scientifique demeure un défi pour la sécurité urbaine à Bukavu. D’où la nécessité d’approfondir les problématiques liées aux enquêtes criminelles sur le plan scientifique, technique et social. C’est le rôle des chercheurs et des praticiens, de la police et de l’Etat. Cet article aborde cette question sans tabou. Il montre l’importance d’une bonne conduite des enquêtes criminelles dans le milieu urbain de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Security is one of the basic human needs. Security is very complex. It should be noted that physical security is the most worrying in the East of the Democratic Republic of Congo. This country, plagued by chronic insecurity, has difficulty in identifying the perpetrators of the crimes and violence to which civilians are victims. The forensic unit based in Bukavu is unable to resolve the problem of insecurity. Indeed, the difficulty in conducting and completing criminal investigations by this forensic unit remains a challenge for urban security in Bukavu. Hence the need to explore the issue of criminal investigations on a scientific, technical and social level. This is the role of researchers and practitioners, the police and the state. This article tackles this question without taboos. It shows the importance of a good conduct of criminal investigations in the urban environment of the East of the Democratic Republic of Congo.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La sécurité est l’un des besoins fondamentaux de l’homme. Cette sécurité est très complexe. La sécurité physique est considérée comme la plus préoccupante à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ce pays en proie à l’insécurité devenue Chronique et information a du mal à identifier les auteurs des crimes et des violences dont sont victimes les populations civiles. L’Unité de la police scientifique basée à Bukavu, ne parvient pas à résoudre les problèmes d’insécurité. En effet, la difficulté à conduire et à terminer les enquêtes criminelles par cette unité de la police scientifique demeure un défi pour la sécurité urbaine à Bukavu. D’où la nécessité d’approfondir les problématiques liées aux enquêtes criminelles sur le plan scientifique, technique et social. C’est le rôle des chercheurs et des praticiens, de la police et de l’Etat. Cet article aborde cette question sans tabou. Il montre l’importance d’une bonne conduite des enquêtes criminelles dans le milieu urbain de l’Est de la République Démocratique du Congo.
Security is one of the basic human needs. Security is very complex. It should be noted that physical security is the most worrying in the East of the Democratic Republic of Congo. This country, plagued by chronic insecurity, has difficulty in identifying the perpetrators of the crimes and violence to which civilians are victims. The forensic unit based in Bukavu is unable to resolve the problem of insecurity. Indeed, the difficulty in conducting and completing criminal investigations by this forensic unit remains a challenge for urban security in Bukavu. Hence the need to explore the issue of criminal investigations on a scientific, technical and social level. This is the role of researchers and practitioners, the police and the state. This article tackles this question without taboos. It shows the importance of a good conduct of criminal investigations in the urban environment of the East of the Democratic Republic of Congo.
Security is one of the basic human needs. Security is very complex. It should be noted that physical security is the most worrying in the East of the Democratic Republic of Congo. This country, plagued by chronic insecurity, has difficulty in identifying the perpetrators of the crimes and violence to which civilians are victims. The forensic unit based in Bukavu is unable to resolve the problem of insecurity. Indeed, the difficulty in conducting and completing criminal investigations by this forensic unit remains a challenge for urban security in Bukavu. Hence the need to explore the issue of criminal investigations on a scientific, technical and social level. This is the role of researchers and practitioners, the police and the state. This article tackles this question without taboos. It shows the importance of a good conduct of criminal investigations in the urban environment of the East of the Democratic Republic of Congo.
48.
Jacquart, Bérangère; Schopfer, Adrien; Rossy, Quentin
Mules financières : profils, recrutement et rôles de facilitateur pour les escroqueries aux fausses annonces Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 409–426, 2021.
@article{RICPTS2021-04-02,
title = {Mules financières : profils, recrutement et rôles de facilitateur pour les escroqueries aux fausses annonces},
author = { Bérangère Jacquart and Adrien Schopfer and Quentin Rossy},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-04-02.pdf},
year = {2021},
date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {409–426},
abstract = {La présente recherche explore le rôle des mules financières pour la réalisation des escroqueries aux fausses annonces en ligne. Le profil de ces blanchisseurs des produits financiers de l’escroquerie, le processus de recrutement ainsi que les modes opératoires financiers ont été analysés sur un ensemble de cas suisses. En effet, des dossiers judiciaires de la Police Cantonale Vaudoise ont été étudiés afin d’extraire les informations pertinentes telles que les sites de convergence entre recruteurs et futures mules, les données socio-économiques des mules, ainsi que les transactions financières frauduleuses. Cette étude met en évidence que le manque d’argent semble être le facteur principal incitant les mules financières à s’engager dans la fraude. La majorité de celles-ci sont recrutées sur des sites de petites annonces en répondant à de fausses offres d’emploi. Elles acceptent ainsi de mettre à disposition leur compte bancaire afin de recevoir le produit d’escroqueries sans en connaître l’origine, avant de le renvoyer à une tierce personne, très souvent localisée en Afrique subsaharienne. Subsidiairement à leur rôle d’intermédiaire financier, les mules envoient des cartes de téléphonie mobile (cartes SIM), activent des comptes WhatsApp, postent des annonces, ouvrent des relations bancaires et transmettent leurs documents d’identité. Ainsi, ces derniers sont par la suite utilisés par les fraudeurs pour commettre d’autres escroqueries.
This research explores the role of financial mules in perpetrating online fake classified ad scams. The profile of these launderers of the financial products of the scam, the recruitment process as well as the financial modus operandi have been analysed on a set of Swiss cases. Indeed, judicial files of the Police Cantonale Vaudoise was studied in order to extract relevant information such as the sites of convergence between recruiters and future mules, the socio-economic characteristics of the mules, as well as the fraudulent financial transactions. This study highlights that the lack of money seems to be the main factor inciting financial mules to engage in fraud. The majority of them are recruited on classified ad sites by responding to fake job opportunities. They agree to make their bank account available in order to receive the proceeds of scams without knowing the origin, before sending it to a third party, very often located in sub-Saharan Africa. In addition to their role as financial intermediaries, mules send cell phone cards (SIM cards), activate WhatsApp accounts, post advertisements, open bank accounts and transmit their identity documents. These documents are then used by fraudsters to commit other scams.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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La présente recherche explore le rôle des mules financières pour la réalisation des escroqueries aux fausses annonces en ligne. Le profil de ces blanchisseurs des produits financiers de l’escroquerie, le processus de recrutement ainsi que les modes opératoires financiers ont été analysés sur un ensemble de cas suisses. En effet, des dossiers judiciaires de la Police Cantonale Vaudoise ont été étudiés afin d’extraire les informations pertinentes telles que les sites de convergence entre recruteurs et futures mules, les données socio-économiques des mules, ainsi que les transactions financières frauduleuses. Cette étude met en évidence que le manque d’argent semble être le facteur principal incitant les mules financières à s’engager dans la fraude. La majorité de celles-ci sont recrutées sur des sites de petites annonces en répondant à de fausses offres d’emploi. Elles acceptent ainsi de mettre à disposition leur compte bancaire afin de recevoir le produit d’escroqueries sans en connaître l’origine, avant de le renvoyer à une tierce personne, très souvent localisée en Afrique subsaharienne. Subsidiairement à leur rôle d’intermédiaire financier, les mules envoient des cartes de téléphonie mobile (cartes SIM), activent des comptes WhatsApp, postent des annonces, ouvrent des relations bancaires et transmettent leurs documents d’identité. Ainsi, ces derniers sont par la suite utilisés par les fraudeurs pour commettre d’autres escroqueries.
This research explores the role of financial mules in perpetrating online fake classified ad scams. The profile of these launderers of the financial products of the scam, the recruitment process as well as the financial modus operandi have been analysed on a set of Swiss cases. Indeed, judicial files of the Police Cantonale Vaudoise was studied in order to extract relevant information such as the sites of convergence between recruiters and future mules, the socio-economic characteristics of the mules, as well as the fraudulent financial transactions. This study highlights that the lack of money seems to be the main factor inciting financial mules to engage in fraud. The majority of them are recruited on classified ad sites by responding to fake job opportunities. They agree to make their bank account available in order to receive the proceeds of scams without knowing the origin, before sending it to a third party, very often located in sub-Saharan Africa. In addition to their role as financial intermediaries, mules send cell phone cards (SIM cards), activate WhatsApp accounts, post advertisements, open bank accounts and transmit their identity documents. These documents are then used by fraudsters to commit other scams.
This research explores the role of financial mules in perpetrating online fake classified ad scams. The profile of these launderers of the financial products of the scam, the recruitment process as well as the financial modus operandi have been analysed on a set of Swiss cases. Indeed, judicial files of the Police Cantonale Vaudoise was studied in order to extract relevant information such as the sites of convergence between recruiters and future mules, the socio-economic characteristics of the mules, as well as the fraudulent financial transactions. This study highlights that the lack of money seems to be the main factor inciting financial mules to engage in fraud. The majority of them are recruited on classified ad sites by responding to fake job opportunities. They agree to make their bank account available in order to receive the proceeds of scams without knowing the origin, before sending it to a third party, very often located in sub-Saharan Africa. In addition to their role as financial intermediaries, mules send cell phone cards (SIM cards), activate WhatsApp accounts, post advertisements, open bank accounts and transmit their identity documents. These documents are then used by fraudsters to commit other scams.
49.
Paquette, Sarah; Fortin, Francis
Les traces numériques laissées par les cyberdélinquants sexuels : identités virtuelles, mensonges et protection de l’anonymat Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 4, p. 387–408, 2021.
@article{RICPTS2021-04-01,
title = {Les traces numériques laissées par les cyberdélinquants sexuels : identités virtuelles, mensonges et protection de l’anonymat},
author = { Sarah Paquette and Francis Fortin},
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date = {2021-12-31},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {4},
pages = {387–408},
abstract = {En regard de ses avantages perçus, nombre d’individus utilisent l’internet, les technologies numériques et les réseaux sociaux pour exploiter des jeunes à des fins sexuelles. Considérant la présence policière accrue en ligne, notre hypothèse est que les cyberdélinquants sexuels, soucieux des risques associés à leurs activités illégales, tendent à adopter diverses stratégies afin de masquer les traces numériques qu’ils laissent, dans l’espoir de préserver leur anonymat. L’objectif de cette étude est de dresser le portrait des identités virtuelles et activités de subterfuges entreprissent par 161 cyberdélinquants sexuels, avec un intérêt particulier sur les tendances contemporaines. Utilisant les données du projet de recherche PRESEL, cette étude examine les caractéristiques des identités virtuelles et des plateformes de clavardage (discussion en ligne) utilisées par les hommes qui sollicitent les jeunes en ligne à des fins sexuelles, ainsi que des outils technologiques d’acquisition du matériel des hommes qui consomment de la pornographie juvénile. Des analyses corrélationnelles ont été réalisées afin d’examiner les liens unissant la propension à utiliser les techniques numériques de préservation de l’anonymat et les paramètres du crime. Les résultats montrent que même si les stratégies de protection de l’identité sont plus fréquemment utilisées par les cyberdélinquants que les stratégies de protection des systèmes informatiques, un plus grand nombre n’utilise aucune stratégie. Par ailleurs, les résultats suggèrent que le niveau d’engagement dans la criminalité et la contemporanéité des cybercrimes influencent la propension à la préservation de l’anonymat en ligne, alors que l’âge n’a aucun impact. Les implications pour la recherche et la pratique des enquêtes criminelles en ligne sont discutées.
In view of its perceived advantages, many people use the internet, digital technologies and social networks to sexually exploit minors. In light of the increased police presence on the internet, our hypothesis is that online sexual offenders concerned about the risks associated with their illegal activities tend to adopt various strategies to hide the digital traces they leave, in the hope of preserving their anonymity. The objective of this study was to draw a portrait of the virtual identities and subterfuge activities undertaken by 161 online sexual offenders, with a particular focus on contemporary trends. Using data from the PRESEL research project, this study examines the characteristics of virtual identities and chat platforms used by men who sexually solicit young people online, as well as the tools used to acquire the material of men who use child pornography. Correlational analyses were conducted to examine the links between the propensity to use digital anonymity preservation techniques and crime parameters. Results showed that even if identity protection strategies were more frequently used by online offenders than computer system protection strategies, more offenders did not use any strategy. Furthermore, results suggest that the engagement in criminality and the contemporaneity of cybercrimes influences the propensity of preserving anonymity online, while age has no such impact. The implications for research and practice of online crime investigation are discussed.},
keywords = {},
pubstate = {published},
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En regard de ses avantages perçus, nombre d’individus utilisent l’internet, les technologies numériques et les réseaux sociaux pour exploiter des jeunes à des fins sexuelles. Considérant la présence policière accrue en ligne, notre hypothèse est que les cyberdélinquants sexuels, soucieux des risques associés à leurs activités illégales, tendent à adopter diverses stratégies afin de masquer les traces numériques qu’ils laissent, dans l’espoir de préserver leur anonymat. L’objectif de cette étude est de dresser le portrait des identités virtuelles et activités de subterfuges entreprissent par 161 cyberdélinquants sexuels, avec un intérêt particulier sur les tendances contemporaines. Utilisant les données du projet de recherche PRESEL, cette étude examine les caractéristiques des identités virtuelles et des plateformes de clavardage (discussion en ligne) utilisées par les hommes qui sollicitent les jeunes en ligne à des fins sexuelles, ainsi que des outils technologiques d’acquisition du matériel des hommes qui consomment de la pornographie juvénile. Des analyses corrélationnelles ont été réalisées afin d’examiner les liens unissant la propension à utiliser les techniques numériques de préservation de l’anonymat et les paramètres du crime. Les résultats montrent que même si les stratégies de protection de l’identité sont plus fréquemment utilisées par les cyberdélinquants que les stratégies de protection des systèmes informatiques, un plus grand nombre n’utilise aucune stratégie. Par ailleurs, les résultats suggèrent que le niveau d’engagement dans la criminalité et la contemporanéité des cybercrimes influencent la propension à la préservation de l’anonymat en ligne, alors que l’âge n’a aucun impact. Les implications pour la recherche et la pratique des enquêtes criminelles en ligne sont discutées.
In view of its perceived advantages, many people use the internet, digital technologies and social networks to sexually exploit minors. In light of the increased police presence on the internet, our hypothesis is that online sexual offenders concerned about the risks associated with their illegal activities tend to adopt various strategies to hide the digital traces they leave, in the hope of preserving their anonymity. The objective of this study was to draw a portrait of the virtual identities and subterfuge activities undertaken by 161 online sexual offenders, with a particular focus on contemporary trends. Using data from the PRESEL research project, this study examines the characteristics of virtual identities and chat platforms used by men who sexually solicit young people online, as well as the tools used to acquire the material of men who use child pornography. Correlational analyses were conducted to examine the links between the propensity to use digital anonymity preservation techniques and crime parameters. Results showed that even if identity protection strategies were more frequently used by online offenders than computer system protection strategies, more offenders did not use any strategy. Furthermore, results suggest that the engagement in criminality and the contemporaneity of cybercrimes influences the propensity of preserving anonymity online, while age has no such impact. The implications for research and practice of online crime investigation are discussed.
In view of its perceived advantages, many people use the internet, digital technologies and social networks to sexually exploit minors. In light of the increased police presence on the internet, our hypothesis is that online sexual offenders concerned about the risks associated with their illegal activities tend to adopt various strategies to hide the digital traces they leave, in the hope of preserving their anonymity. The objective of this study was to draw a portrait of the virtual identities and subterfuge activities undertaken by 161 online sexual offenders, with a particular focus on contemporary trends. Using data from the PRESEL research project, this study examines the characteristics of virtual identities and chat platforms used by men who sexually solicit young people online, as well as the tools used to acquire the material of men who use child pornography. Correlational analyses were conducted to examine the links between the propensity to use digital anonymity preservation techniques and crime parameters. Results showed that even if identity protection strategies were more frequently used by online offenders than computer system protection strategies, more offenders did not use any strategy. Furthermore, results suggest that the engagement in criminality and the contemporaneity of cybercrimes influences the propensity of preserving anonymity online, while age has no such impact. The implications for research and practice of online crime investigation are discussed.
50.
Gianola, Lucie
Traitement automatique des langues et linguistique de corpus pour la reconnaissance d’entités en analyse criminelle Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 363–382, 2021.
@article{RICPTS2021-03-07,
title = {Traitement automatique des langues et linguistique de corpus pour la reconnaissance d’entités en analyse criminelle},
author = { Lucie Gianola},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-07.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {363–382},
abstract = {L’analyse criminelle est une discipline d’appui aux enquêtes fondée sur l’exploitation du dossier de procédure. Afin d’améliorer ses méthodes et d’accélérer le temps de traitement, l’analyse criminelle cherche à se doter de nouveaux outils informatiques. Nous présentons dans cet article les résultats d’une thèse de sciences du langage consacrée à la construction et au test d’une approche de détection des entités issue du traitement automatique des langues dans le texte des auditions de témoin. À l’occasion de ce développement, nous posons également les bases épistémologiques de l’utilisation d’outils d’extraction d’information et d’exploration textuelle dans le cadre de l’enquête criminelle.
Criminal analysis is an investigative support discipline based on the processing of the judicial procedure file. To improve its methods and speed up response time, criminal analysis is looking to adopt new data-processing tools. We present here the results of a PhD thesis in linguistics devoted to the building and testing of an approach for detecting entities from natural language processing (NLP) in the text of witness interviews. We also set the epistemological foundations for the use of information extraction and textual exploration tools in criminal investigations.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’analyse criminelle est une discipline d’appui aux enquêtes fondée sur l’exploitation du dossier de procédure. Afin d’améliorer ses méthodes et d’accélérer le temps de traitement, l’analyse criminelle cherche à se doter de nouveaux outils informatiques. Nous présentons dans cet article les résultats d’une thèse de sciences du langage consacrée à la construction et au test d’une approche de détection des entités issue du traitement automatique des langues dans le texte des auditions de témoin. À l’occasion de ce développement, nous posons également les bases épistémologiques de l’utilisation d’outils d’extraction d’information et d’exploration textuelle dans le cadre de l’enquête criminelle.
Criminal analysis is an investigative support discipline based on the processing of the judicial procedure file. To improve its methods and speed up response time, criminal analysis is looking to adopt new data-processing tools. We present here the results of a PhD thesis in linguistics devoted to the building and testing of an approach for detecting entities from natural language processing (NLP) in the text of witness interviews. We also set the epistemological foundations for the use of information extraction and textual exploration tools in criminal investigations.
Criminal analysis is an investigative support discipline based on the processing of the judicial procedure file. To improve its methods and speed up response time, criminal analysis is looking to adopt new data-processing tools. We present here the results of a PhD thesis in linguistics devoted to the building and testing of an approach for detecting entities from natural language processing (NLP) in the text of witness interviews. We also set the epistemological foundations for the use of information extraction and textual exploration tools in criminal investigations.
51.
Dieu, Erwan
L’analyse des Ressources Positives Pertinentes (RPP) dans la compréhension du lien entre les événements d’adversité durant l’enfance et le risque de récidive pour la prise en charge des auteurs d’infraction en criminologie positive Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 347–362, 2021.
@article{RICPTS2021-03-06,
title = {L’analyse des Ressources Positives Pertinentes (RPP) dans la compréhension du lien entre les événements d’adversité durant l’enfance et le risque de récidive pour la prise en charge des auteurs d’infraction en criminologie positive},
author = { Erwan Dieu},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-06.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {347–362},
abstract = {La psycho-criminologie se voit enrichie de nombreux champs d’expérimentation, l’un en psychopathologie l’autre en clinique. Sur le versant psychopathologique, les études sur les ACE (événements d’adversité durant l’enfance) se multiplient et s’invitent dans le champ de l’évaluation du risque de récidive. Sur le versant clinique, la psychologie positive émerge dans la prise en charge réhabilitative et thérapeutique des auteurs d’infraction. Des modèles compréhensifs en criminologie (Good Lives Model dit GLM, Modèle de l’Identité Temporelle dit TIM-E) tentent de proposer des liens entre les deux versants afin d’accompagner au mieux les personnes vers la désistance. Notre but est d’envisager une hypothèse de travail clinique à partir des connaissances scientifiques actuelles pour orienter de manière concrète le travail des professionnels au contact des auteurs d’infraction en matière de criminologie. Pour autant, comment proposer une lecture de psychologie positive en criminologie concernant le lien entre les événements d’adversité durant l’enfance (ACE) et les problématiques criminogènes ? Nous présenterons ici un modèle des « Ressources Positives Pertinentes » (RPP), prenant pour appui le traitement neuropsychologique adaptatif de l’information éclairant (l’impact sur) le développement des ACE d’une part et les approches positives (ex. agency, forces, facteurs de protection) appliquées en criminologie clinique positive. Nous proposerons de différencier les « ressources » suivant leurs objectifs (résilience, désistance, protection du risque) et leur nature (ressources personnelles ou contextuelles).
Psycho-criminology composed with fields of experimentation, one in psychopathology and the other in clinical practice. On the psychopathological side, studies on ACE (adversity childhood events) are increasing and are entering the field of risk assessment. On the clinical side, positive psychology emerges in the rehabilitative and therapeutic care of offenders. Comprehensive models in criminology (Good Lives Model -GLM-, Temporal Identity Model -TIM-E-) attempt to provide links between the two sides to best support people towards desistance. Our aim is to consider a clinical working hypothesis based on current scientific knowledge to concretely guide the work of professionals in contact with offenders in positive criminology. However, how can we offer a positive psychology reading in criminology concerning the link between ACE and criminogenic issues? We will present here a model of “Relevant Positive Resources” (RPR), based on adaptive information (neuropsychological) processing enlightening (the impact on) the development of ACE on the one hand and positive approaches (eg agency, protective factors, strengths) applied in positive clinical criminology. We will propose to differentiate the “resources” according to their objectives (resilience, desistance, protective factors) and their nature (personal or contextual resources).},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La psycho-criminologie se voit enrichie de nombreux champs d’expérimentation, l’un en psychopathologie l’autre en clinique. Sur le versant psychopathologique, les études sur les ACE (événements d’adversité durant l’enfance) se multiplient et s’invitent dans le champ de l’évaluation du risque de récidive. Sur le versant clinique, la psychologie positive émerge dans la prise en charge réhabilitative et thérapeutique des auteurs d’infraction. Des modèles compréhensifs en criminologie (Good Lives Model dit GLM, Modèle de l’Identité Temporelle dit TIM-E) tentent de proposer des liens entre les deux versants afin d’accompagner au mieux les personnes vers la désistance. Notre but est d’envisager une hypothèse de travail clinique à partir des connaissances scientifiques actuelles pour orienter de manière concrète le travail des professionnels au contact des auteurs d’infraction en matière de criminologie. Pour autant, comment proposer une lecture de psychologie positive en criminologie concernant le lien entre les événements d’adversité durant l’enfance (ACE) et les problématiques criminogènes ? Nous présenterons ici un modèle des « Ressources Positives Pertinentes » (RPP), prenant pour appui le traitement neuropsychologique adaptatif de l’information éclairant (l’impact sur) le développement des ACE d’une part et les approches positives (ex. agency, forces, facteurs de protection) appliquées en criminologie clinique positive. Nous proposerons de différencier les « ressources » suivant leurs objectifs (résilience, désistance, protection du risque) et leur nature (ressources personnelles ou contextuelles).
Psycho-criminology composed with fields of experimentation, one in psychopathology and the other in clinical practice. On the psychopathological side, studies on ACE (adversity childhood events) are increasing and are entering the field of risk assessment. On the clinical side, positive psychology emerges in the rehabilitative and therapeutic care of offenders. Comprehensive models in criminology (Good Lives Model -GLM-, Temporal Identity Model -TIM-E-) attempt to provide links between the two sides to best support people towards desistance. Our aim is to consider a clinical working hypothesis based on current scientific knowledge to concretely guide the work of professionals in contact with offenders in positive criminology. However, how can we offer a positive psychology reading in criminology concerning the link between ACE and criminogenic issues? We will present here a model of “Relevant Positive Resources” (RPR), based on adaptive information (neuropsychological) processing enlightening (the impact on) the development of ACE on the one hand and positive approaches (eg agency, protective factors, strengths) applied in positive clinical criminology. We will propose to differentiate the “resources” according to their objectives (resilience, desistance, protective factors) and their nature (personal or contextual resources).
Psycho-criminology composed with fields of experimentation, one in psychopathology and the other in clinical practice. On the psychopathological side, studies on ACE (adversity childhood events) are increasing and are entering the field of risk assessment. On the clinical side, positive psychology emerges in the rehabilitative and therapeutic care of offenders. Comprehensive models in criminology (Good Lives Model -GLM-, Temporal Identity Model -TIM-E-) attempt to provide links between the two sides to best support people towards desistance. Our aim is to consider a clinical working hypothesis based on current scientific knowledge to concretely guide the work of professionals in contact with offenders in positive criminology. However, how can we offer a positive psychology reading in criminology concerning the link between ACE and criminogenic issues? We will present here a model of “Relevant Positive Resources” (RPR), based on adaptive information (neuropsychological) processing enlightening (the impact on) the development of ACE on the one hand and positive approaches (eg agency, protective factors, strengths) applied in positive clinical criminology. We will propose to differentiate the “resources” according to their objectives (resilience, desistance, protective factors) and their nature (personal or contextual resources).
52.
Sahi, Salia René; Gaulithy, Konan Georges; Aboudou, Aka Celestin
Effets de l’incarcération des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan sur leurs familles Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 331–346, 2021.
@article{RICPTS2021-03-05,
title = {Effets de l’incarcération des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan sur leurs familles},
author = { Salia René Sahi and Konan Georges Gaulithy and Aka Celestin Aboudou},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-05.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {331–346},
abstract = {Cette étude a pour objectif d’analyser les effets de l’incarcération sur les familles des prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Pour atteindre cet objectif, des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec 45 familles volontaires de détenus. Les résultats obtenus montrent une tridimensionnalité des répercussions de la peine sur les familles des détenus : économique, psychologique et social. Par ailleurs, les données recueillies ont permis de mettre en évidence des facteurs, spécifiques au contexte ivoirien, qui sont associés au vécu carcéral des familles de détenus. Sur la base des expériences vécues par ces familles ainsi que leurs réactions, des profils attitudinaux ont pu être dressés.
The purpose of this study is to analyze the effects of incarceration on the families of the prisoners detained at the « Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan » (MACA). To achieve this objective, we carried out semi-structured interviews with 45 voluntary families. The results show a three-dimensionality of the impacts of the penalties on prisoners’ families : economic, psychological and social. In addition, the collected data made it possible to highlight some factors specific to the Ivorian context and which [factors] are associated with the experience of perpetrators’ families. Some family profiles have been defined based on the experiences of the prisoners’ families and their reactions.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Cette étude a pour objectif d’analyser les effets de l’incarcération sur les familles des prisonniers de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA). Pour atteindre cet objectif, des entretiens semi-directifs ont été réalisés avec 45 familles volontaires de détenus. Les résultats obtenus montrent une tridimensionnalité des répercussions de la peine sur les familles des détenus : économique, psychologique et social. Par ailleurs, les données recueillies ont permis de mettre en évidence des facteurs, spécifiques au contexte ivoirien, qui sont associés au vécu carcéral des familles de détenus. Sur la base des expériences vécues par ces familles ainsi que leurs réactions, des profils attitudinaux ont pu être dressés.
The purpose of this study is to analyze the effects of incarceration on the families of the prisoners detained at the « Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan » (MACA). To achieve this objective, we carried out semi-structured interviews with 45 voluntary families. The results show a three-dimensionality of the impacts of the penalties on prisoners’ families : economic, psychological and social. In addition, the collected data made it possible to highlight some factors specific to the Ivorian context and which [factors] are associated with the experience of perpetrators’ families. Some family profiles have been defined based on the experiences of the prisoners’ families and their reactions.
The purpose of this study is to analyze the effects of incarceration on the families of the prisoners detained at the « Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan » (MACA). To achieve this objective, we carried out semi-structured interviews with 45 voluntary families. The results show a three-dimensionality of the impacts of the penalties on prisoners’ families : economic, psychological and social. In addition, the collected data made it possible to highlight some factors specific to the Ivorian context and which [factors] are associated with the experience of perpetrators’ families. Some family profiles have been defined based on the experiences of the prisoners’ families and their reactions.
53.
Chopin, Julien; Beauregard, Eric
La victimisation sexuelle des personnes âgées dans un contexte extrafamilial. Une analyse en classes latentes du processus victimologique Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 311–330, 2021.
@article{RICPTS2021-03-04,
title = {La victimisation sexuelle des personnes âgées dans un contexte extrafamilial. Une analyse en classes latentes du processus victimologique},
author = { Julien Chopin and Eric Beauregard},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-04.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {311–330},
abstract = {Cette étude s’intéresse au processus victimologique des agressions sexuelles extrafamiliales envers les personnes âgées. Basé sur les théories victimologiques interactionnistes, le processus victimologique est analysé à partir des caractéristiques des victimes, du contexte victimologique et des caractéristiques de victimisation. L’échantillon utilisé dans cette étude porte sur 443 cas de victimisation sexuelle envers des personnes âgées de 65 ans et plus qui se sont déroulés en France entre 2000 et 2018. Une analyse de classes latentes basée sur le contexte victimologique et les caractéristiques de la victimisation a été réalisée tandis que des analyses bivariées portant sur les caractéristiques de victimes ont permis de tester la validité externe du modèle et de confirmer sa pertinence. Les résultats indiquent qu’ils existent trois principaux processus victimologiques : la victimisation lors d’activités extérieures, la victimisation lors d’activités domestiques et la victimisation lorsque la victime dormait. Les résultats de l’étude permettent de discuter aussi bien les aspects théoriques que pratique de la victimisation sexuelle des personnes âgées.
This study focuses on the victimological process of extrafamilial sexual assault of the elderly. Based on interactionist victimological theories, the victimological process is analyzed using victim characteristics, the victimological context, and victimization characteristics. The sample used in this study included 443 cases of sexual assaults against elderly people aged 65 or more that occurred in France between 2000 and 2018. A latent class analysis based on the victimological context and victimization characteristics was conducted while bivariate analyses of victim characteristics allowed testing the external validity of the model. The results indicated that there are three main victimological processes: The victimization during outdoor activities, the victimization during domestic activities and the victimization while the victim was sleeping. The results of the study allow both theoretical and practical aspects of sexual victimization of the elderly to be discussed.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Cette étude s’intéresse au processus victimologique des agressions sexuelles extrafamiliales envers les personnes âgées. Basé sur les théories victimologiques interactionnistes, le processus victimologique est analysé à partir des caractéristiques des victimes, du contexte victimologique et des caractéristiques de victimisation. L’échantillon utilisé dans cette étude porte sur 443 cas de victimisation sexuelle envers des personnes âgées de 65 ans et plus qui se sont déroulés en France entre 2000 et 2018. Une analyse de classes latentes basée sur le contexte victimologique et les caractéristiques de la victimisation a été réalisée tandis que des analyses bivariées portant sur les caractéristiques de victimes ont permis de tester la validité externe du modèle et de confirmer sa pertinence. Les résultats indiquent qu’ils existent trois principaux processus victimologiques : la victimisation lors d’activités extérieures, la victimisation lors d’activités domestiques et la victimisation lorsque la victime dormait. Les résultats de l’étude permettent de discuter aussi bien les aspects théoriques que pratique de la victimisation sexuelle des personnes âgées.
This study focuses on the victimological process of extrafamilial sexual assault of the elderly. Based on interactionist victimological theories, the victimological process is analyzed using victim characteristics, the victimological context, and victimization characteristics. The sample used in this study included 443 cases of sexual assaults against elderly people aged 65 or more that occurred in France between 2000 and 2018. A latent class analysis based on the victimological context and victimization characteristics was conducted while bivariate analyses of victim characteristics allowed testing the external validity of the model. The results indicated that there are three main victimological processes: The victimization during outdoor activities, the victimization during domestic activities and the victimization while the victim was sleeping. The results of the study allow both theoretical and practical aspects of sexual victimization of the elderly to be discussed.
This study focuses on the victimological process of extrafamilial sexual assault of the elderly. Based on interactionist victimological theories, the victimological process is analyzed using victim characteristics, the victimological context, and victimization characteristics. The sample used in this study included 443 cases of sexual assaults against elderly people aged 65 or more that occurred in France between 2000 and 2018. A latent class analysis based on the victimological context and victimization characteristics was conducted while bivariate analyses of victim characteristics allowed testing the external validity of the model. The results indicated that there are three main victimological processes: The victimization during outdoor activities, the victimization during domestic activities and the victimization while the victim was sleeping. The results of the study allow both theoretical and practical aspects of sexual victimization of the elderly to be discussed.
54.
Guend, Sarah El
Relation d’emprise, croyances et schémas cognitifs : le cas de femmes victimes de violences conjugales Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 294–310, 2021.
@article{RICPTS2021-03-03,
title = {Relation d’emprise, croyances et schémas cognitifs : le cas de femmes victimes de violences conjugales},
author = { Sarah El Guend},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-03.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {294–310},
abstract = {Le présent article propose d’étudier le maintien d’une relation d’emprise conjugale selon les schémas de pensée et les croyances de femmes victimes de violences conjugales. Le premier niveau d’analyse consiste à explorer les modes préférentiels de schémas de pensée selon l’approche centrée sur les concepts et schémas du psychologue Jeffrey E. Young. Le second explore l’ensemble des croyances sous-jacentes et interconnectées qui influent les pensées conscientes, les émotions et les actions intentionnelles des individus. Les données utilisées à l’appui de cet article ont été collectées par le biais de quinze entretiens individuels auprès de femmes victimes de violences conjugales âgées de 18 ans et plus. Les résultats obtenus indiquent des scripts ou schémas cognitifs relevant des domaines de fonctionnement suivants : 1° Thème du manque d’autonomie et de performance , 2° Thème du lien et de la relation , 3° Thème du manque de limites , 4° Thème de l’orientation excessive vers les autres. Ces schémas cognitifs inadaptés (en particulier ceux acquis précocement), une fois activés, favorisent une vision stable et rigide de soi, de son partenaire et de la relation affective. Le processus d’emprise conjugale repose sur une asymétrie de la relation affective caractérisée par l’ascendant psychologique et/ou physique sur un individu. Selon le contexte et les évènements, la rigidité inhérente à ces schémas de pensée provoque des scripts de comportement, pensées, et sentiments dysfonctionnels. Ces distorsions cognitives sont distinctes de par leur contenu, et par les objectifs qu’elles recherchent, à savoir la justification, le déni, la minimisation, la négation ou la banalisation des violences. De telles croyances dysfonctionnelles contribuent à normaliser ou à légitimer des rapports de pouvoir et de domination au sein du couple. Cette question sur le rôle des schémas de pensée, et plus particulièrement des distorsions cognitives liées à l’acceptabilité et à la légitimation des violences, est centrale pour comprendre le maintien d’une relation d’emprise conjugale.
This article proposes to study the maintenance of control in a relationship according to schemas and maladaptive thought patterns of victims of domestic violence. The first level of analysis is to explore preferential modes of thought patterns according to the approach based on schema theory developed by the psychologist Jeffrey Young. The second explores underlying beliefs that influence conscious thoughts, emotions and intentional actions. The data was collected through fifteen individual interviews with women victims of domestic violence aged 18 years and older. Thought patterns refers to the following four schema domains : 1° “Impaired autonomy and performances” , 2° ”Disconnection and Rejection”, 3° “Impaired limits”, 4° “Approval-seeking”. These maladaptive cognitive schemas (especially those acquired at an early age), once activated, favour a stable and rigid vision of oneself, one’s partner and the affective relationship. Process control in a relationship based on the principles of asymmetry characterized by a psychological and/or physical edge over an individual. Depending on the context and circumstances, the inherent rigidity of thoughts patterns leads to maladaptive behavioural scripts, thoughts, and feelings. These cognitive distortions are distinct in their content, and in the required goals, namely the justification, denial, minimisation, negation or trivialisation of the conjugal violences. Such dysfunctional beliefs would help to normalise or legitimise the partner’s domination. This question on the role of thought patterns, and more particularly the cognitive distortions linked to the acceptability and legitimisation of violence, is important to understanding the maintenance of a relationship of marital control.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Le présent article propose d’étudier le maintien d’une relation d’emprise conjugale selon les schémas de pensée et les croyances de femmes victimes de violences conjugales. Le premier niveau d’analyse consiste à explorer les modes préférentiels de schémas de pensée selon l’approche centrée sur les concepts et schémas du psychologue Jeffrey E. Young. Le second explore l’ensemble des croyances sous-jacentes et interconnectées qui influent les pensées conscientes, les émotions et les actions intentionnelles des individus. Les données utilisées à l’appui de cet article ont été collectées par le biais de quinze entretiens individuels auprès de femmes victimes de violences conjugales âgées de 18 ans et plus. Les résultats obtenus indiquent des scripts ou schémas cognitifs relevant des domaines de fonctionnement suivants : 1° Thème du manque d’autonomie et de performance , 2° Thème du lien et de la relation , 3° Thème du manque de limites , 4° Thème de l’orientation excessive vers les autres. Ces schémas cognitifs inadaptés (en particulier ceux acquis précocement), une fois activés, favorisent une vision stable et rigide de soi, de son partenaire et de la relation affective. Le processus d’emprise conjugale repose sur une asymétrie de la relation affective caractérisée par l’ascendant psychologique et/ou physique sur un individu. Selon le contexte et les évènements, la rigidité inhérente à ces schémas de pensée provoque des scripts de comportement, pensées, et sentiments dysfonctionnels. Ces distorsions cognitives sont distinctes de par leur contenu, et par les objectifs qu’elles recherchent, à savoir la justification, le déni, la minimisation, la négation ou la banalisation des violences. De telles croyances dysfonctionnelles contribuent à normaliser ou à légitimer des rapports de pouvoir et de domination au sein du couple. Cette question sur le rôle des schémas de pensée, et plus particulièrement des distorsions cognitives liées à l’acceptabilité et à la légitimation des violences, est centrale pour comprendre le maintien d’une relation d’emprise conjugale.
This article proposes to study the maintenance of control in a relationship according to schemas and maladaptive thought patterns of victims of domestic violence. The first level of analysis is to explore preferential modes of thought patterns according to the approach based on schema theory developed by the psychologist Jeffrey Young. The second explores underlying beliefs that influence conscious thoughts, emotions and intentional actions. The data was collected through fifteen individual interviews with women victims of domestic violence aged 18 years and older. Thought patterns refers to the following four schema domains : 1° “Impaired autonomy and performances” , 2° ”Disconnection and Rejection”, 3° “Impaired limits”, 4° “Approval-seeking”. These maladaptive cognitive schemas (especially those acquired at an early age), once activated, favour a stable and rigid vision of oneself, one’s partner and the affective relationship. Process control in a relationship based on the principles of asymmetry characterized by a psychological and/or physical edge over an individual. Depending on the context and circumstances, the inherent rigidity of thoughts patterns leads to maladaptive behavioural scripts, thoughts, and feelings. These cognitive distortions are distinct in their content, and in the required goals, namely the justification, denial, minimisation, negation or trivialisation of the conjugal violences. Such dysfunctional beliefs would help to normalise or legitimise the partner’s domination. This question on the role of thought patterns, and more particularly the cognitive distortions linked to the acceptability and legitimisation of violence, is important to understanding the maintenance of a relationship of marital control.
This article proposes to study the maintenance of control in a relationship according to schemas and maladaptive thought patterns of victims of domestic violence. The first level of analysis is to explore preferential modes of thought patterns according to the approach based on schema theory developed by the psychologist Jeffrey Young. The second explores underlying beliefs that influence conscious thoughts, emotions and intentional actions. The data was collected through fifteen individual interviews with women victims of domestic violence aged 18 years and older. Thought patterns refers to the following four schema domains : 1° “Impaired autonomy and performances” , 2° ”Disconnection and Rejection”, 3° “Impaired limits”, 4° “Approval-seeking”. These maladaptive cognitive schemas (especially those acquired at an early age), once activated, favour a stable and rigid vision of oneself, one’s partner and the affective relationship. Process control in a relationship based on the principles of asymmetry characterized by a psychological and/or physical edge over an individual. Depending on the context and circumstances, the inherent rigidity of thoughts patterns leads to maladaptive behavioural scripts, thoughts, and feelings. These cognitive distortions are distinct in their content, and in the required goals, namely the justification, denial, minimisation, negation or trivialisation of the conjugal violences. Such dysfunctional beliefs would help to normalise or legitimise the partner’s domination. This question on the role of thought patterns, and more particularly the cognitive distortions linked to the acceptability and legitimisation of violence, is important to understanding the maintenance of a relationship of marital control.
55.
Vignola-Lévesque, Carolanne; Léveillée, Suzanne
Violences conjugales et homicides conjugaux : caractéristiques criminologiques et psychosociales similaires ou distinctes ? Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 273–293, 2021.
@article{RICPTS2021-03-02,
title = {Violences conjugales et homicides conjugaux : caractéristiques criminologiques et psychosociales similaires ou distinctes ?},
author = { Carolanne Vignola-Lévesque and Suzanne Léveillée},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-02.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {273–293},
abstract = {La présente étude vise à évaluer les caractéristiques sociodémographiques, situationnelles, criminologiques et psychologiques d’auteurs d’un homicide conjugal (N = 22) et d’auteurs de violences conjugales judiciarisés (N = 24) et non judiciarisés (N = 21). Des entrevues semi-dirigées et des questionnaires relatifs à deux caractéristiques psychologiques, soit l’alexithymie et l’impulsivité, ont permis de recueillir des informations sur les caractéristiques psychosociales des participants. L’alexithymie réfère à une difficulté à identifier et exprimer ses émotions et celles des autres. Les résultats indiquent que les auteurs d’un homicide conjugal sont significativement plus âgés, plus nombreux à avoir commis une tentative de suicide au cours de leur vie et plus susceptibles d’avoir vécu une séparation récente. Un pourcentage plus élevé d’auteurs de violences conjugales non judiciarisés sont impulsifs, alors que la majorité des auteurs de violences conjugales judiciarisés présentent de l’alexithymie. Une meilleure distinction entre les différents profils d’auteurs de violence au sein du couple contribuera certainement à favoriser leur évaluation et, par le fait même, à la prévention de l’homicide conjugal. This study aims to evaluate the sociodemographic, situational, criminological and psychological characteristics of perpetrators of spousal homicide (N = 22) and of judicialized (N = 24) and non-judicialized (N = 21) perpetrators of intimate partner violence. Semi-structured interviews and questionnaires related to alexithymia and impulsivity were used to collect the information about the participants. Alexithymia is when a person has difficulty identifying and describing emotions and in distinguishing feelings from bodily sensations of emotional arousal. The results indicate that the perpetrators of spousal homicide are significantly older, are more likely to have attempted suicide and are more likely to have experienced a recent separation. A higher percentage of non-judicialized perpetrators of intimate partner violence are impulsive, while the majority of judicialized perpetrators are alexithymic. A better distinction between the different types of domestic violence is essential to promote their evaluation and sthe prevention of spousal homicide.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
La présente étude vise à évaluer les caractéristiques sociodémographiques, situationnelles, criminologiques et psychologiques d’auteurs d’un homicide conjugal (N = 22) et d’auteurs de violences conjugales judiciarisés (N = 24) et non judiciarisés (N = 21). Des entrevues semi-dirigées et des questionnaires relatifs à deux caractéristiques psychologiques, soit l’alexithymie et l’impulsivité, ont permis de recueillir des informations sur les caractéristiques psychosociales des participants. L’alexithymie réfère à une difficulté à identifier et exprimer ses émotions et celles des autres. Les résultats indiquent que les auteurs d’un homicide conjugal sont significativement plus âgés, plus nombreux à avoir commis une tentative de suicide au cours de leur vie et plus susceptibles d’avoir vécu une séparation récente. Un pourcentage plus élevé d’auteurs de violences conjugales non judiciarisés sont impulsifs, alors que la majorité des auteurs de violences conjugales judiciarisés présentent de l’alexithymie. Une meilleure distinction entre les différents profils d’auteurs de violence au sein du couple contribuera certainement à favoriser leur évaluation et, par le fait même, à la prévention de l’homicide conjugal. This study aims to evaluate the sociodemographic, situational, criminological and psychological characteristics of perpetrators of spousal homicide (N = 22) and of judicialized (N = 24) and non-judicialized (N = 21) perpetrators of intimate partner violence. Semi-structured interviews and questionnaires related to alexithymia and impulsivity were used to collect the information about the participants. Alexithymia is when a person has difficulty identifying and describing emotions and in distinguishing feelings from bodily sensations of emotional arousal. The results indicate that the perpetrators of spousal homicide are significantly older, are more likely to have attempted suicide and are more likely to have experienced a recent separation. A higher percentage of non-judicialized perpetrators of intimate partner violence are impulsive, while the majority of judicialized perpetrators are alexithymic. A better distinction between the different types of domestic violence is essential to promote their evaluation and sthe prevention of spousal homicide.
56.
Cusson, Maurice
Stratégie comparée de la sécurité intérieure Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 3, p. 259–272, 2021.
@article{RICPTS2021-03-01,
title = {Stratégie comparée de la sécurité intérieure},
author = { Maurice Cusson},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-03-01.pdf},
year = {2021},
date = {2021-09-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {3},
pages = {259–272},
abstract = {L’art de la sécurité est à la fois semblable et différent de l’art de la guerre. Ils sont donc comparables. D’un exercice de comparaison entre la stratégie militaire et la stratégie en sécurité intérieure, on déduit des considérations sur les erreurs à éviter et quelques tactiques recommandables, et on répond aux questions suivantes : Comment les acteurs de la sécurité et de la justice parviennent-ils à tenir en échec la montée aux extrêmes de la violence ? Comment réussir à dissuader les individus tentés par le crime en dépit de leurs manœuvres de contre-dissuasion ? Pour quelles raisons, en sécurité comme à la guerre, la défensive est-elle paradoxalement supérieure à l’offensive ? Comment les policiers parviennent-ils à aménager un rapport de force avantageux quand ils interviennent contre une concentration criminelle ?
The art of security is both similar to and different from the art of war. They are therefore comparable. From an exercise in comparison between military strategy and homeland security strategy, one can deduce considerations on the errors to be avoided and some advisable tactics. And the following questions are answered. How do security and justice actors manage to keep the rise to the extremes of violence at bay ? How do they succeed in deterring individuals tempted by crime despite their counter-deterrent maneuvers ? For what reasons, in security as in war, is the defensive paradoxically superior to the offensive ? How do police officers manage to establish an advantageous balance of power when intervening against a criminal concentration ?},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
L’art de la sécurité est à la fois semblable et différent de l’art de la guerre. Ils sont donc comparables. D’un exercice de comparaison entre la stratégie militaire et la stratégie en sécurité intérieure, on déduit des considérations sur les erreurs à éviter et quelques tactiques recommandables, et on répond aux questions suivantes : Comment les acteurs de la sécurité et de la justice parviennent-ils à tenir en échec la montée aux extrêmes de la violence ? Comment réussir à dissuader les individus tentés par le crime en dépit de leurs manœuvres de contre-dissuasion ? Pour quelles raisons, en sécurité comme à la guerre, la défensive est-elle paradoxalement supérieure à l’offensive ? Comment les policiers parviennent-ils à aménager un rapport de force avantageux quand ils interviennent contre une concentration criminelle ?
The art of security is both similar to and different from the art of war. They are therefore comparable. From an exercise in comparison between military strategy and homeland security strategy, one can deduce considerations on the errors to be avoided and some advisable tactics. And the following questions are answered. How do security and justice actors manage to keep the rise to the extremes of violence at bay ? How do they succeed in deterring individuals tempted by crime despite their counter-deterrent maneuvers ? For what reasons, in security as in war, is the defensive paradoxically superior to the offensive ? How do police officers manage to establish an advantageous balance of power when intervening against a criminal concentration ?
The art of security is both similar to and different from the art of war. They are therefore comparable. From an exercise in comparison between military strategy and homeland security strategy, one can deduce considerations on the errors to be avoided and some advisable tactics. And the following questions are answered. How do security and justice actors manage to keep the rise to the extremes of violence at bay ? How do they succeed in deterring individuals tempted by crime despite their counter-deterrent maneuvers ? For what reasons, in security as in war, is the defensive paradoxically superior to the offensive ? How do police officers manage to establish an advantageous balance of power when intervening against a criminal concentration ?
57.
Higgs, Tamsin; Allard, Victoria; Cortoni, Franca
Les interventions cognitivo-comportementale appliquées aux hommes reconnus coupables d’infraction sexuelle Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 2, p. 233–252, 2021.
@article{RICPTS2021-02-11,
title = {Les interventions cognitivo-comportementale appliquées aux hommes reconnus coupables d’infraction sexuelle},
author = { Tamsin Higgs and Victoria Allard and Franca Cortoni},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-02-11.pdf},
year = {2021},
date = {2021-06-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {2},
pages = {233–252},
abstract = {Au cours des dernières décennies, il ne fait aucun doute que c’est en matière d’évaluation et d’intervention auprès des auteurs d’infractions sexuelles que les progrès ont été les plus remarquables en matière des services correctionnels psychologiques. Cela n’efface pas toute controverse ou le besoin de poursuivre les recherches et de peaufiner la pratique fondée sur les données probantes. Néanmoins, les importantes avancées enregistrées dans la compréhension des facteurs de risque en jeu dans les infractions sexuelles ont facilité la mise au point d’interventions − dont le fondement théorique habituel est le modèle de la thérapie cognitivo-comportementale − capables d’avoir un impact sur le risque de récidive quand elles sont correctement mises en oeuvre. La question de la mise en oeuvre appropriée est cruciale : en effet, la recherche a démontré que ce sont les interventions, qui adhèrent aux principes établis d’intervention efficace auprès des auteurs d’infractions qui présentent les résultats les plus prometteurs en termes de probabilité de réduction du risque de récidive. Cet article aborde deux questions fondamentales relatives à la mise en oeuvre efficace des interventions cognitivo-comportementales chez les hommes incarcérés pour des infractions sexuelles. Que devons-nous cibler, et comment ? Les facteurs criminogènes, qui devraient être au centre de l’intervention par opposition aux cibles d’intervention non-criminogènes, sont discutés. Ensuite, les techniques employées pour répondre aux besoins liés aux facteurs criminogènes sont examinées, ainsi que des questions telles que la motivation, la compétence du personnel et l’évaluation de l’intervention, qui peuvent être négligées dans les interventions correctionnelles, et ce malgré leur importance fondamentale.
Progress in the assessment and treatment of sexual offenders in recent decades has arguably been greater than in any other area of offender management. Of course, there remain controversies and the need for continued research and refinement of evidencebased practice. However, important advancements that have been made in the understanding of risk factors for sexual offending have facilitated the development of interventions, typically theoretically oriented to the cognitive-behavioral therapy model, that should, when appropriately implemented, meaningfully impact risk of reoffending. The matter of appropriate implementation is key : research has shown that interventions adhering to established principles of effective offender treatment are associated with the most promising outcomes in terms of the likelihood of reduced recidivism risk. The present article addresses two overarching questions pertinent to the effective implementation of cognitive-behavioral therapy for men incarcerated for sexual offences. What are we treating, and, how ? Criminogenic factors that should be the focus of intervention, versus erroneous treatment targets, are discussed. Next, the techniques to employ in addressing criminogenic needs are examined, as well as issues such as motivation, staff competency, and treatment evaluation, that can be neglected in correctional interventions despite their fundamental importance.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Au cours des dernières décennies, il ne fait aucun doute que c’est en matière d’évaluation et d’intervention auprès des auteurs d’infractions sexuelles que les progrès ont été les plus remarquables en matière des services correctionnels psychologiques. Cela n’efface pas toute controverse ou le besoin de poursuivre les recherches et de peaufiner la pratique fondée sur les données probantes. Néanmoins, les importantes avancées enregistrées dans la compréhension des facteurs de risque en jeu dans les infractions sexuelles ont facilité la mise au point d’interventions − dont le fondement théorique habituel est le modèle de la thérapie cognitivo-comportementale − capables d’avoir un impact sur le risque de récidive quand elles sont correctement mises en oeuvre. La question de la mise en oeuvre appropriée est cruciale : en effet, la recherche a démontré que ce sont les interventions, qui adhèrent aux principes établis d’intervention efficace auprès des auteurs d’infractions qui présentent les résultats les plus prometteurs en termes de probabilité de réduction du risque de récidive. Cet article aborde deux questions fondamentales relatives à la mise en oeuvre efficace des interventions cognitivo-comportementales chez les hommes incarcérés pour des infractions sexuelles. Que devons-nous cibler, et comment ? Les facteurs criminogènes, qui devraient être au centre de l’intervention par opposition aux cibles d’intervention non-criminogènes, sont discutés. Ensuite, les techniques employées pour répondre aux besoins liés aux facteurs criminogènes sont examinées, ainsi que des questions telles que la motivation, la compétence du personnel et l’évaluation de l’intervention, qui peuvent être négligées dans les interventions correctionnelles, et ce malgré leur importance fondamentale.
Progress in the assessment and treatment of sexual offenders in recent decades has arguably been greater than in any other area of offender management. Of course, there remain controversies and the need for continued research and refinement of evidencebased practice. However, important advancements that have been made in the understanding of risk factors for sexual offending have facilitated the development of interventions, typically theoretically oriented to the cognitive-behavioral therapy model, that should, when appropriately implemented, meaningfully impact risk of reoffending. The matter of appropriate implementation is key : research has shown that interventions adhering to established principles of effective offender treatment are associated with the most promising outcomes in terms of the likelihood of reduced recidivism risk. The present article addresses two overarching questions pertinent to the effective implementation of cognitive-behavioral therapy for men incarcerated for sexual offences. What are we treating, and, how ? Criminogenic factors that should be the focus of intervention, versus erroneous treatment targets, are discussed. Next, the techniques to employ in addressing criminogenic needs are examined, as well as issues such as motivation, staff competency, and treatment evaluation, that can be neglected in correctional interventions despite their fundamental importance.
Progress in the assessment and treatment of sexual offenders in recent decades has arguably been greater than in any other area of offender management. Of course, there remain controversies and the need for continued research and refinement of evidencebased practice. However, important advancements that have been made in the understanding of risk factors for sexual offending have facilitated the development of interventions, typically theoretically oriented to the cognitive-behavioral therapy model, that should, when appropriately implemented, meaningfully impact risk of reoffending. The matter of appropriate implementation is key : research has shown that interventions adhering to established principles of effective offender treatment are associated with the most promising outcomes in terms of the likelihood of reduced recidivism risk. The present article addresses two overarching questions pertinent to the effective implementation of cognitive-behavioral therapy for men incarcerated for sexual offences. What are we treating, and, how ? Criminogenic factors that should be the focus of intervention, versus erroneous treatment targets, are discussed. Next, the techniques to employ in addressing criminogenic needs are examined, as well as issues such as motivation, staff competency, and treatment evaluation, that can be neglected in correctional interventions despite their fundamental importance.
58.
Hirschelmann, Astrid
Le GLM, responsable, durable et solidaire ? Une approche écocitoyenne de la criminologie qui s’engage pour la désistance - Synthèse critique et mise en perspective Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 2, p. 224–232, 2021.
@article{RICPTS2021-02-10,
title = {Le GLM, responsable, durable et solidaire ? Une approche écocitoyenne de la criminologie qui s’engage pour la désistance - Synthèse critique et mise en perspective},
author = { Astrid Hirschelmann},
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year = {2021},
date = {2021-06-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {2},
pages = {224–232},
abstract = {Dès que la recherche parle de criminologie ou de psychologie positive, elle est taxée de non-scientificité, d’amateurisme ou de naïveté, comme si voir le verre à moitié vide ou voir le côté négatif et angoissant des choses nous assurerait des théories et méthodes plus sérieuses et rigoureuses. Où est l’illusion ? Depuis G. Canguilhem (1966) nous savons que la définition du normal et du pathologique est une question complexe. Définir la normalité ou l’acceptable est plus difficile que de définir les écarts à la norme ou l’inacceptable. Ainsi, il n’est pas question dans ce numéro spécial de réfléchir en termes de bien ou de mal, mais de rendre compte de l’évolution des regards et des pratiques sur le plan sociétal, scientifique, professionnel et individuel, de ses effets et de sa nécessité.
As soon as research talks about criminology or positive psychology, it is accused of being unscientific, amateurish, or naive, as if seeing the glass half empty or seeing the negative and frightening side of things would assure us of more serious and rigorous theories and methods. Where is the illusion ? Since G. Canguilhem (1966) we know that the definition of what is normal and what is pathological is a complex question. Defining normality or the acceptable is more difficult than defining deviations from the norm or the unacceptable. Thus, this special issue does not attempt to think in terms of right or wrong, but to report on the evolution of societal, scientific, professional, and individual views and practices, and assess their effects and necessity.},
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tppubtype = {article}
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Dès que la recherche parle de criminologie ou de psychologie positive, elle est taxée de non-scientificité, d’amateurisme ou de naïveté, comme si voir le verre à moitié vide ou voir le côté négatif et angoissant des choses nous assurerait des théories et méthodes plus sérieuses et rigoureuses. Où est l’illusion ? Depuis G. Canguilhem (1966) nous savons que la définition du normal et du pathologique est une question complexe. Définir la normalité ou l’acceptable est plus difficile que de définir les écarts à la norme ou l’inacceptable. Ainsi, il n’est pas question dans ce numéro spécial de réfléchir en termes de bien ou de mal, mais de rendre compte de l’évolution des regards et des pratiques sur le plan sociétal, scientifique, professionnel et individuel, de ses effets et de sa nécessité.
As soon as research talks about criminology or positive psychology, it is accused of being unscientific, amateurish, or naive, as if seeing the glass half empty or seeing the negative and frightening side of things would assure us of more serious and rigorous theories and methods. Where is the illusion ? Since G. Canguilhem (1966) we know that the definition of what is normal and what is pathological is a complex question. Defining normality or the acceptable is more difficult than defining deviations from the norm or the unacceptable. Thus, this special issue does not attempt to think in terms of right or wrong, but to report on the evolution of societal, scientific, professional, and individual views and practices, and assess their effects and necessity.
As soon as research talks about criminology or positive psychology, it is accused of being unscientific, amateurish, or naive, as if seeing the glass half empty or seeing the negative and frightening side of things would assure us of more serious and rigorous theories and methods. Where is the illusion ? Since G. Canguilhem (1966) we know that the definition of what is normal and what is pathological is a complex question. Defining normality or the acceptable is more difficult than defining deviations from the norm or the unacceptable. Thus, this special issue does not attempt to think in terms of right or wrong, but to report on the evolution of societal, scientific, professional, and individual views and practices, and assess their effects and necessity.
59.
Prescott, David S.; Willis, Gwenda M.
Évaluation de la fidélité des professionnels au Good Lives Model (GLM) Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 2, p. 212–223, 2021.
@article{RICPTS2021-02-09,
title = {Évaluation de la fidélité des professionnels au Good Lives Model (GLM)},
author = { David S. Prescott and Gwenda M. Willis},
url = {https://aiclf.net/access-ricpts.php?file=https://www.aiclf.net/wp-content/uploads/ricpts/2020-2022/RICPTS_2021-02-09.pdf},
year = {2021},
date = {2021-06-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {2},
pages = {212–223},
abstract = {Depuis la création du modèle « Good Lives » (GLM), les chercheurs et les praticiens ont été confrontés à des questions sur sa mise en oeuvre. Les programmes prétendant utiliser le GLM varient considérablement dans la mesure où le GLM guide l’accompagnement, mais qu’il n’existe aucun outil pour surveiller sa fidélité par le professionnel ou un programme). Le but de l’article actuel est donc de proposer un outil concret de suivi de la fidélité des professionnels au GLM. L’outil présenté offre une méthode permettant aux professionnels et aux superviseurs de répondre à la question centrale : « Dans quelle mesure mettons-nous en oeuvre le Good Lives Model ? ».
Since the Good Lives Model’s (GLM) inception, researchers and practitioners have faced questions about its implementation. Programs claiming to use the GLM vary substantially in the extent to which the GLM informs treatment, and no tools exist to monitor therapist or program fidelity to the GLM. The aim of the current paper is to offer a concrete tool to monitor therapist fidelity to the GLM. The GLM fidelity monitoring tool offers a method for how professionals and supervisors can address the central question of “How well are we implementing the Good Lives Model ?”.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
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Depuis la création du modèle « Good Lives » (GLM), les chercheurs et les praticiens ont été confrontés à des questions sur sa mise en oeuvre. Les programmes prétendant utiliser le GLM varient considérablement dans la mesure où le GLM guide l’accompagnement, mais qu’il n’existe aucun outil pour surveiller sa fidélité par le professionnel ou un programme). Le but de l’article actuel est donc de proposer un outil concret de suivi de la fidélité des professionnels au GLM. L’outil présenté offre une méthode permettant aux professionnels et aux superviseurs de répondre à la question centrale : « Dans quelle mesure mettons-nous en oeuvre le Good Lives Model ? ».
Since the Good Lives Model’s (GLM) inception, researchers and practitioners have faced questions about its implementation. Programs claiming to use the GLM vary substantially in the extent to which the GLM informs treatment, and no tools exist to monitor therapist or program fidelity to the GLM. The aim of the current paper is to offer a concrete tool to monitor therapist fidelity to the GLM. The GLM fidelity monitoring tool offers a method for how professionals and supervisors can address the central question of “How well are we implementing the Good Lives Model ?”.
Since the Good Lives Model’s (GLM) inception, researchers and practitioners have faced questions about its implementation. Programs claiming to use the GLM vary substantially in the extent to which the GLM informs treatment, and no tools exist to monitor therapist or program fidelity to the GLM. The aim of the current paper is to offer a concrete tool to monitor therapist fidelity to the GLM. The GLM fidelity monitoring tool offers a method for how professionals and supervisors can address the central question of “How well are we implementing the Good Lives Model ?”.
60.
Henrard, Noémie; Mormont, Chrisitan; Corneille, Serge
Comment travailler avec des auteurs d’infractions à caractère sexuel en désaccord ? Proposition de deux outils cliniques d’intervention cohérents avec une approche Good Lives Model Article de journal
Dans: Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique, vol. LXXIV, no. 2, p. 199–211, 2021.
@article{RICPTS2021-02-08,
title = {Comment travailler avec des auteurs d’infractions à caractère sexuel en désaccord ? Proposition de deux outils cliniques d’intervention cohérents avec une approche Good Lives Model},
author = { Noémie Henrard and Chrisitan Mormont and Serge Corneille},
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date = {2021-06-30},
journal = {Revue internationale de criminologie et de police technique et scientifique},
volume = {LXXIV},
number = {2},
pages = {199–211},
abstract = {Certains intervenants en charge de l’aide psycho-sociale aux justiciables sont parfois en difficulté face à des usagers qui expriment un désaccord par rapport aux accusations dont ils sont l’objet. Cet article poursuit deux objectifs : procéder à une clarification étymologique (déni, désaccord…) et présenter deux outils d’interventions spécifiques et cohérents avec une approche GLM.
Some workers in charge of psycho-social assistance find it difficult to work with litigants who disagree with the accusations. This paper sets out two objectives : to clarify etymological meaning of terms such as “denial”, “disagreement”, etc. and to introduce two specific intervention tools consistent with the GLM approach.},
keywords = {},
pubstate = {published},
tppubtype = {article}
}
Certains intervenants en charge de l’aide psycho-sociale aux justiciables sont parfois en difficulté face à des usagers qui expriment un désaccord par rapport aux accusations dont ils sont l’objet. Cet article poursuit deux objectifs : procéder à une clarification étymologique (déni, désaccord…) et présenter deux outils d’interventions spécifiques et cohérents avec une approche GLM.
Some workers in charge of psycho-social assistance find it difficult to work with litigants who disagree with the accusations. This paper sets out two objectives : to clarify etymological meaning of terms such as “denial”, “disagreement”, etc. and to introduce two specific intervention tools consistent with the GLM approach.
Some workers in charge of psycho-social assistance find it difficult to work with litigants who disagree with the accusations. This paper sets out two objectives : to clarify etymological meaning of terms such as “denial”, “disagreement”, etc. and to introduce two specific intervention tools consistent with the GLM approach.
